Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Un combattant du Hezbollah avait réussi lundi à s'infiltrer dans un avant-poste à Sojoud Israël, enquête sur un grave échec au Liban-sud

Le général Shaoul Mofaz, chef d’état-major israélien, a ordonné l’ouverture d’une commission militaire d’enquête sur un incident au cours duquel un combattant du Hezbollah s’est infiltré lundi dans un avant-poste israélien au Liban-Sud, a-t-on indiqué hier de source militaire israélienne, citée par l’AFP. «Les résultats de cette enquête feront l’objet d’un communiqué de l’armée», a-t-on déclaré de même source. Une autre source militaire a précisé que le commandant en chef de la région militaire nord d’Israël, le général Gaby Ashkenazi, avait procédé à une enquête préliminaire sur cet incident. Selon un officier israélien cité mardi sous le couvert de l’anonymat par les quotidiens «Yediot Aharonot» et «Maariv», un combattant du Hezbollah, armé d’un fusil d’assaut Kalachnikov et de deux grenades, a hissé un drapeau de son organisation dans l’avant-poste israélien de Sojoud, dans le massif de l’Iqlim el-Touffah. Il a réussi à s’approcher à quelques mètres de deux soldats israéliens en faction et à tirer une quinzaine de balles dans leur direction sans les atteindre, puis s’est battu au corps-à-corps avec un parachutiste israélien avant de s’enfuir en abandonnant son arme et son gilet pare-balles. L’avant-poste, habituellement tenu par l’ALS, était ce jour-là occupé par une unité de parachutistes israéliens. «Il est inadmissible qu’une unité de l’armée de ce niveau et de cette importance n’ait pas réussi à capturer un terroriste infiltré dans son secteur ou à le tuer», a souligné cet officier supérieur. «C’est un très grave manquement et nous devons déterminer les raisons exactes qui ont conduit» à cette situation, a-t-il poursuivi. L’armée israélienne a estimé que le Hezbollah avait tenté au cours de cette attaque de s’emparer des armes de l’avant-poste. Elle n’exclut cependant pas catégoriquement l’hypothèse d’une tentative d’enlèvement d’un militaire israélien en vue d’un échange de prisonniers libanais détenus par Israël. Deux soldats israéliens blessés Par ailleurs, deux soldats israéliens ont été légèrement blessés hier soir par des tirs au mortier sur une de leur position dans le secteur oriental de la zone occupée par Israël, a annoncé un porte-militaire israélien, cité par l’AFP. Communiqué du comité de surveillance Sur un autre plan, le Comité international de surveillance des accords d’avril 1996 saisi de quatre plaintes, deux libanaises et deux israéliennes, a «constaté» que les objets de ces plaintes constituaient des «violations» aux accords. Le comité, formé des Etats-Unis, de la France, du Liban, d’Israël et de la Syrie, est chargé de veiller à l’application de ces accords en vertu desquels les belligérants au Liban-Sud se sont engagés à épargner les civils des deux côtés de la frontière libano-israélienne et à ne pas mener d’action militaire à partir de zones habitées. Le Liban protestait contre les tirs sur le village de Majdel Zoun, au Liban-Sud, où un civil a été blessé dimanche. Beyrouth considérait en outre que le bombardement israélien lundi du village,voisin d’Aïn Qana, où cinq habitations et une voiture ont été endommagées, constitue également une violation des arrangements de sécurité d’avril 1996. Israël a pour sa part saisi le Comité vendredi après la chute d’un obus de mortier en territoire israélien à proximité immédiate de la frontière, qui a endommagé un autobus et deux voitures. L’Etat hébreu proteste également contre des tirs de mortier effectués selon lui mercredi dernier à partir d’un village libanais.
Le général Shaoul Mofaz, chef d’état-major israélien, a ordonné l’ouverture d’une commission militaire d’enquête sur un incident au cours duquel un combattant du Hezbollah s’est infiltré lundi dans un avant-poste israélien au Liban-Sud, a-t-on indiqué hier de source militaire israélienne, citée par l’AFP. «Les résultats de cette enquête feront l’objet d’un...