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Actualités - CHRONOLOGIE

Les négociations sur les retraits font du surplace Les palestiniens demandent à Israël de libérer 120 prisonniers

Les Palestiniens ont réclamé hier à Israël la libération de prisonniers politiques palestiniens, dans le cadre de négociations sur un retrait partiel en Cisjordanie qu’ils jugent au bord de la rupture. Le premier ministre Benjamin Netanyahu a répondu qu’Israël étudiait la demande de libération, qui concerne 120 prisonniers, mais il a lié toute décision à l’évolution des négociations sur le retrait. Des négociateurs palestinien et israélien, MM. Saëb Erakat et Yitzhak Molko, se sont rencontrés pendant ce temps à Jérusalem pour poursuivre les pourparlers, qui ont repris à la mi-juillet mais n’ont débouché sur rien pour le moment. Les Palestiniens ont averti qu’ils décideraient, en fonction des résultats de cette rencontre, s’ils poursuivraient les négociations. «Après la réunion d’aujourd’hui, la direction palestinienne décidera s’il convient de poursuivre les négociations ou de les arrêter», a déclaré M. Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président Yasser Arafat. M. Ahmed Tibi, un conseiller du président Arafat, a souligné que les Palestiniens espéraient une réponse positive d’Israël à leur demande de libération. «Nous avons transmis aujourd’hui une liste de 120 prisonniers à M. Avigdor Kahalani», le ministre israélien de la Sécurité intérieure, a déclaré M. Tibi à la presse à Gaza. «Ils sont tous vieux ou malades, et nous attendons une réponse, que nous espérons positive, quant à leur libération», a-t-il ajouté. M. Netanyahu a répondu que les Palestiniens qui seraient éventuellement libérés — sur un total d’environ 3.000 détenus par Israël — n’auraient en aucun cas participé à des attentats sanglants anti-israéliens. «Nous avons une politique très stricte visant à ne libérer personne ayant du sang sur les mains ou membre de l’organisation terroriste (intégriste) Hamas, mais en ce qui concerne les autres catégories (de prisonniers), nous allons étudier la question et voir comment évoluent les négociations», a-t-il dit. Toutefois, à en croire les Palestiniens, ces négociations font du surplace depuis leur reprise le 18 juillet. «Le principal problème est que le gouvernement israélien n’a pas pris la décision politique d’accepter les idées américaines pour poursuivre le processus de paix», a déploré M. Abou Roudeina. «C’est pourquoi toutes les réunions qui ont eu lieu jusqu’à présent ont été une perte de temps», a-t-il ajouté. Les Etat-Unis ont proposé de façon informelle qu’Israël évacue 13% de la Cisjordanie, pour tenter de débloquer le processus de paix israélo-palestinien, dans l’impasse depuis 17 mois. Cependant «une percée est encore possible» a déclaré hier le département d’Etat en estimant que les deux parties «se rapprochaient d’un accord». (AFP, Reuters)
Les Palestiniens ont réclamé hier à Israël la libération de prisonniers politiques palestiniens, dans le cadre de négociations sur un retrait partiel en Cisjordanie qu’ils jugent au bord de la rupture. Le premier ministre Benjamin Netanyahu a répondu qu’Israël étudiait la demande de libération, qui concerne 120 prisonniers, mais il a lié toute décision à l’évolution...