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Actualités - CHRONOLOGIE

Alors que Netanyahu et Mordehai entament leur offensive diplomatique en direction de l'Europe 425 : Paris sceptique sur les chances de succès de l'initiative israélienne

Alors que la diplomatie israélienne se mobilise en direction de l’Europe, et en particulier de la France, pour assurer un soutien à sa proposition de retrait du Liban-Sud, l’AFP rapporte de Paris que les milieux diplomatiques français devraient manifester peu d’enthousiasme quant aux chances de succès de cette initiative. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ainsi entamé hier une tournée européenne, qui ne comprend toutefois pas la France, alors que son ministre de la Défense Yitzhak Mordehaï s’envolait, lui, vers Paris pour défendre son offre. A cette offensive diplomatique israélienne, a fait face la visite à Beyrouth du ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh, à l’occasion de laquelle le Liban et la Syrie ont réaffirmé leur exigence d’une application «à la lettre» par l’Etat hébreu de la résolution 425 du Conseil de Sécurité, à savoir un retrait inconditionnel de son armée du Liban-Sud occupé et ont estimé que la proposition israélienne «dénature» la 425. Hier, avant de quitter Beyrouth, M. Chareh a en outre rencontré les ambassadeurs arabes accrédités au Liban pour leur expliquer le point de vue syro-libanais sur cette question Au milieu de cette activité diplomatique, Beyrouth a formellement démenti hier une information parue le jour même dans le quotidien israélien Yédiot Aharonot, selon lequel deux conseillers de M. Netanyahu ont rencontré secrètement dimanche dernier, dans la capitale française, un responsable libanais qui n’a pas été identifié, mais qui a été présenté par le journal comme un collaborateur du chef de l’Etat Elias Hraoui Le Quai d’Orsay a, pour sa part, de nouveau démenti que les deux officiels israéliens se soient rendus à Paris. M. Netanyahu, qui se rend successivement en Espagne, en Allemagne, en Norvège et au Royaume-Uni, abordera avec ses interlocuteurs les efforts de relance du processus de paix, en particulier les dossiers palestinien et libanais. Quant à M. Mordehaï, qui est accompagné dans son voyage en France puis aux Pays-Bas, du coordonnateur des activités israéliennes au Liban Uri Lubrani, il aura à traiter exclusivement de la question du Liban-Sud, notamment avec le chef de la diplomatie française, Hubert Védrine, qu’il doit rencontrer aujourd’hui vendredi. Dès la relance de l’initiative israélienne, M. Védrine s’était montré à la fois prudent et sceptique. «On ne peut pas dire à nos amis libanais d’accepter un arrangement dont ils ne veulent pas», avait-il affirmé. «S’il s’agit de parler, d’écouter, de transmettre des messages, de discuter ensemble, naturellement nous sommes disponibles», avait-il ajouté, tout en rappelant combien les problèmes israéliens, libanais et syrien étaient «imbriqués».
Alors que la diplomatie israélienne se mobilise en direction de l’Europe, et en particulier de la France, pour assurer un soutien à sa proposition de retrait du Liban-Sud, l’AFP rapporte de Paris que les milieux diplomatiques français devraient manifester peu d’enthousiasme quant aux chances de succès de cette initiative. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a...