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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Dans le cadre des concertations du chef du gouvernement Rencontre Hariri-Sfeir demain à Bkerké "Nous avons besoin de changements au niveau du gouvernement" déclare Tammam Salam

M. Tammam Salam a déclaré que le rétablissement de la confiance entre les Libanais et le gouvernement nécessite «des changements radicaux peut-être même au niveau du Conseil des ministres». Le député de Beyrouth a tenu ces propos hier à l’issue d’une rencontre avec le chef du gouvernement dans le cadre des concertations menées par le président Rafic Hariri avec les différents pôles d’influence pour trouver des sources de financement pour le retour des déplacés et l’échelle des salaires. M. Hariri doit poursuivre aujourd’hui ses concertations avec les responsables politiques. Il doit notamment recevoir M. Rachid Solh, ancien président du Conseil. Demain vendredi, il doit se rendre à Bkerké pour une rencontre avec le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir. Au programme de la visite, une réunion élargie en présence des principaux collaborateurs de M. Hariri et de Mgr Sfeir, suivie d’un tête-à-tête entre le chef du gouvernement et le patriarche. Le président du Conseil sera ensuite l’hôte à déjeuner du prélat maronite. Les entretiens entre M. Hariri et Mgr Sfeir porteront non seulement sur les problèmes économiques et financiers, mais aussi sur la situation politique dans le pays. Le chef du gouvernement a commencé son activité très tôt le matin. Il a reçu à 8h30 M. Salam qui s’est montré prudent quant aux résultats des concertations entamées la semaine dernière. «Ces concertations vont aider le président Hariri à connaître les différents points de vue, mais elles ne vont pas nécessairement faire des miracles», a-t-il dit. La «situation n’est pas très confortable», estime Salam «La situation, il faut le reconnaître, n’est pas très confortable, a-t-il dit. Les gens souffrent et se plaignent de beaucoup de problèmes. Et les remèdes proposés ne traitent malheureusement pas tous les aspects. Les Libanais n’ont plus confiance dans le gouvernement et dans les mesures qu’il adopte. Tout le monde sait que la confiance a été entamée ces derniers mois et beaucoup de questions demeurent sans réponses. Et tant que le capital de confiance est faible, le règlement des problèmes sera difficile». «Il faut commencer par renforcer la confiance, a ajouté M. Salam. Cela passe à mon avis par la réforme de l’administration. Je suis de ceux qui souhaitaient que ces concertations soient une occasion pour demander des comptes au gouvernement. Cela est susceptible de redonner espoir aux citoyens, beaucoup plus que les chiffres avec lesquels on les bombarde». Le député de Beyrouth a déploré ce qu’il a appelé «le manque de crédibilité (du gouvernement), le gaspillage et les promesses non tenues». Il a réaffirmé l’importance du renforcement de la confiance «qui nécessite des changements radicaux peut-être même au niveau du gouvernement. Pourquoi pas? Devons-nous attendre sept ou huit mois alors que le pays est embourbé dans des problèmes et fait face à des difficultés?», s’est-il interrogé. «Je pense que ces concertations sont importantes, a encore dit M. Salam. Pour le chef du gouvernement, elles l’aideront personnellement à régler les problèmes et à connaître les différents points de vue. Mais elles ne feront pas nécessairement des miracles». Le président du Conseil a ensuite reçu M. Fouad Boutros, ancien ministre des Affaires étrangères, qui a quitté le sérail gouvernemental sans faire de commentaire. M. Mahmoud Awad, député de Jbeil, a pour sa part réclamé que le jurd de sa région électorale bénéficie du projet des 150 milliards de livres que le gouvernement compte dépenser dans des projets urgents de développement à Baalbeck-Hermel et au Akkar.
M. Tammam Salam a déclaré que le rétablissement de la confiance entre les Libanais et le gouvernement nécessite «des changements radicaux peut-être même au niveau du Conseil des ministres». Le député de Beyrouth a tenu ces propos hier à l’issue d’une rencontre avec le chef du gouvernement dans le cadre des concertations menées par le président Rafic Hariri avec les...