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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Abou-Rizk agite la menace de nouvelles grèves et manifestations

Le président de la CGTL non reconnue par l’Etat, M. Elias Abou-Rizk, a dénoncé samedi «la possibilité d’abandon du projet de nouvelle échelle des salaires». «Le gouvernement n’a pas pris les droits des travailleurs en considération dans le budget de 1998, bien qu’il ait déjà perçu assez d’impôts pour que l’augmentation soit possible et que l’échelle des salaires ne constitue que 3% de ce budget qui atteint les 7.200 milliards», a-t-il ajouté. M. Abou-Rizk a également révélé que «la CGTL prévoit des grèves et des manifestations dès que nous serons informés sur les projets du gouvernement». M. Abou-Rizk a tenu ces propos à l’issue d’une visite à l’ancien chef du gouvernement, M. Omar Karamé, à son domicile de Tripoli. «Nous avons discuté de la crise économique dans le pays, due à l’échec du gouvernement et à la croissance de la dette publique», a expliqué M. Abou-Rizk. «Le budget de 1998 ne donne aucun avantage aux travailleurs, ne mentionne pas les 20% d’augmentation au titre de la cherté de vie au secteur public, augmentation que le secteur privé a perçue depuis 1996, et ne prévoit aucune mesure pour le réajustement des salaires qui est devenu un prétexte d’extirper de l’argent aux contribuables en leur imposant des taxes (notamment 3.000 livres de plus sur le bidon d’essence) dont le revenu ne revient pas aux employés», a dit M. Abou-Rizk. Et d’ajouter: «Le gouvernement a échoué dans sa politique économique et sociale du fait qu’il a adopté une économie spéculative et non productive. Les propriétaires de grosses fortunes bloquent leur argent et perçoivent des intérêts et ils font par conséquent des bénéfices au détriment des classes populaires. Ils ne pensent pas à créer des projets productifs qui assureraient de nouveaux emplois». «Nous avons pris la décision d’initier des grèves et des manifestations si ce projet de réajustement, pour lequel le peuple a payé 3.000 livres supplémentaires par bidon d’essence, est abandonné», a-t-il indiqué.
Le président de la CGTL non reconnue par l’Etat, M. Elias Abou-Rizk, a dénoncé samedi «la possibilité d’abandon du projet de nouvelle échelle des salaires». «Le gouvernement n’a pas pris les droits des travailleurs en considération dans le budget de 1998, bien qu’il ait déjà perçu assez d’impôts pour que l’augmentation soit possible et que l’échelle des...