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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Liban s'inspirerait de l'exemple brésilien dans ce domaine Vers la privatisation du port de Beyrouth ?

Le gouvernement libanais aurait-il décidé de s’engager sur la voie de la privatisation du port de Beyrouth? Une telle option est depuis longtemps envisagée par plusieurs milieux locaux sans qu’aucun haut responsable n’ose faire le premier pas sur ce plan. Les indices concernant les velléités du gouvernement à ce sujet sont venus cette fois-ci du ... Brésil! Dans un communiqué de presse rendu public à Rio de Janeiro, le président de la compagnie des Docks de l’Etat de Sao Paulo («Codesp») dans le port de Santos, M. Marcelo de Azeredo, a ainsi annoncé que le modèle de privatisation portuaire implanté par sa compagnie dans le port de Santos — le plus important d’Amérique latine — sera adopté par le gouvernement libanais pour le port de Beyrouth. M. de Azeredo a précisé à ce propos que les autorités libanaises ont l’intention de transférer les opérations portuaires au secteur privé local, sans abandonner le contrôle des activités. Le responsable brésilien a souligné que le Liban a adopté le modèle choisi pour le port de Santos qui, en un peu plus de deux ans, a transféré plus de 60 pour cent de ses aires à des opérateurs privés. M. de Azeredo, note-t-on, est actuellement en visite d’affaires à Beyrouth. Accompagné d’un député brésilien d’origine libanaise, M. Ricardo Azar, il devait rencontrer au cours des dernières quarante-huit heures le président Elias Hraoui. L’entrevue n’a pas eu lieu, le chef de l’Etat étant souffrant. Dès son arrivée au Liban, M. de Azeredo a rendu visite, en compagnie de M. Azar, au ministre de l’Agriculture, M. Chawki Fakhoury, qui avait rencontré le député brésilien lors de la visite du président Hraoui au Brésil, il y a quelques mois. Cette rencontre avec M. de Azeredo a été qualifiée par M. Fakhoury de purement protocolaire. Le président de la compagnie «Codesp» a tenu, par contre, une réunion de travail avec le ministre du Transport Omar Meskaoui, ministre de tutelle du port de Beyrouth. Lors de cette entrevue, il a été bel et bien question de privatisation. L’Agence nationale d’information (ANI, officielle) indique en effet que la partie brésilienne a informé M. Meskaoui de son expérience sur le plan de la «privatisation du port de Sao Paulo». L’ANI souligne que M. Meskaoui et le responsable brésilien se sont entretenus d’une «possible coordination bilatérale en vue de développer l’activité portuaire dans les deux pays». Et l’ANI d’ajouter que «les discussions ont également porté sur l’expérience de la partie brésilienne sur le plan de la privatisation du port de Sao Paulo». Au terme de la réunion d’hier, MM. Meskaoui et de Azeredo se sont entendus sur un protocole d’intentions pavant la voie à un accord de coopération technique entre le Brésil et le Liban. Le protocole souligne que les deux parties se sont engagées à préparer un accord de coopération bilatérale qui devrait être signé à Beyrouth dans un délai de 60 jours (en l’occurrence à l’occasion de la visite du président brésilien Fernando Henrique Cardoso au Liban du 22 au 26 avril prochain).
Le gouvernement libanais aurait-il décidé de s’engager sur la voie de la privatisation du port de Beyrouth? Une telle option est depuis longtemps envisagée par plusieurs milieux locaux sans qu’aucun haut responsable n’ose faire le premier pas sur ce plan. Les indices concernant les velléités du gouvernement à ce sujet sont venus cette fois-ci du ... Brésil! Dans un...