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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Paris réclame une initiative américaine forte Washington promet de relancer le processus de paix au P.O.

Les Etats-Unis ont promis aux Palestiniens de reprendre bientôt leurs efforts pour débloquer le processus de paix avec Israël, dans l’impasse depuis près d’un an. Le secrétaire d’Etat Madeleine Albright a écrit une lettre à Yasser Arafat pour l’assurer qu’après le règlement de la crise irakienne, Washington va s’atteler à cette tâche, selon le porte-parole du président de l’Autorité palestinienne Nabil Abou-Roudeina. La lettre a été remise à M. Arafat par le consul général américain à Jérusalem, M. John Herbst. Par ailleurs, le président français Jacques Chirac a demandé aux Etats-Unis de prendre «une initiative forte» pour relancer ce processus. Dans un entretien au quotidien «Le Monde», le chef de l’Etat français ajoute: «Il me semble aussi que les Américains, qui ont longtemps été réticents à une participation des Européens à ce processus, y sont plus ouverts aujourd’hui». «Nous allons travailler à une initiative européenne qui interviendra en appui des efforts américains. Il faut essayer d’amener les Etats-Unis à prendre une initiative audacieuse et leur apporter, comme dans la crise irakienne, le concours de nos idées», précise-t-il. «La sécurité est nécessaire à Israël. Mais comprenons bien qu’il n’y aura pas de sécurité sans paix. Puisse le premier ministre d’Israël s’inscrire dans la démarche visionnaire de ses prédécesseurs», plaide-t-il. «La France n’accepte pas la mort programmée du processus de paix», affirme-t-il. «Il doit être impérativement sauvé et relancé. Cette volonté politique, la France va continuer à l’exprimer par une action diplomatique forte», ajoute-t-il. Pour le ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine, les résolutions «votées des fois depuis extrêmement longtemps» par le Conseil de Sécurité «et qui ne sont pas appliquées» devraient l’être, notamment au Moyen-Orient. «La position de la France est que tout doit être fait au sein du Conseil de Sécurité, comme ailleurs, pour qu’elles (les résolutions) trouvent enfin un commencement d’application. C’est le cas au Proche-Orient, comme partout ailleurs. Il n’y a pas à raisonner autrement, même si on ne peut pas plaquer sur une crise des solutions qui ont été employées pour sortir d’une autre. Chaque cas est particulier. Les protagonistes ne sont pas les mêmes, les solutions à trouver ne sont pas identiques», a-t-il expliqué au Sénat. Rencontre à Gaza Selon le premier ministre israélien, qui était interviewé par la chaîne de télévision française TF1, l’Etat hébreu veut la paix avec les Palestiniens, mais refuse la création d’un Etat palestinien armé jusqu’aux dents. «Nous voulons faire la paix avec les Palestiniens, mais une paix basée sur la reconnaissance de notre droit à l’existence, sur l’élimination du terrorisme et sur une négociation entre Arafat et moi-même sur les termes de cette paix», a déclaré Benjamin Netanyahu. «Je n’ai aucune illusion. Ce sera très difficile, mais je suis prêt à le faire», a-t-il ajouté. «Je cherche un équilibre entre leur besoin de mener les affaires comme ils le veulent et celui de protéger notre propre vie. C’est ce que j’amène sur la table des négociations pour arriver à une solution», a-t-il souligné. Interrogé sur la possibilité d’un Etat palestinien, il a rejeté cette idée en faisant part de sa crainte de voir cet Etat devenir «un autre Irak juste à côté de Tel-Aviv». «Cet Etat pourrait faire un pacte militaire avec l’Irak et nous pourrions avoir des milliers de soldats irakiens à nos portes. Nous pourrions avoir l’Iran, qui active le Hamas, juste au seuil de notre porte», a-t-il souligné. «Si vous estimez que la création d’un Etat palestinien armé jusqu’aux dents réduisant Israël à 10 kilomètres de large permettra d’amener la paix pour nous, j’aimerai dire que nous avons connu cela. Nous avons connu dix-neuf ans des guerres les plus terribles quand l’Etat d’Israël était aussi étroit», a-t-il rappelé. Aujourd’hui vendredi, le ministre israélien de la Défense Yitzhak Mordehaï et le numéro deux palestinien Mahmoud Abbas doivent se rencontrer pour discuter de la mise en service de l’aéroport construit par les Palestiniens à Gaza. MM. Mordehaï et Abbas doivent se retrouver sur le site de l’aéroport, dans le sud de la bande autonome de Gaza, pour évoquer les modalités du contrôle sécuritaire que les Israéliens entendent exercer dans l’aéroport.
Les Etats-Unis ont promis aux Palestiniens de reprendre bientôt leurs efforts pour débloquer le processus de paix avec Israël, dans l’impasse depuis près d’un an. Le secrétaire d’Etat Madeleine Albright a écrit une lettre à Yasser Arafat pour l’assurer qu’après le règlement de la crise irakienne, Washington va s’atteler à cette tâche, selon le porte-parole du...