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Actualités - CHRONOLOGIE

Cyber-attaque au Pentagone

Des pirates informatiques sont parvenus à pénétrer par effraction dans des ordinateurs du Pentagone, accédant pendant deux semaines à des données non confidentielles, a annoncé mercredi un responsable militaire américain. Cette «cyber-attaque», la plus importante qu’ait connu le système informatique du Pentagone, ne semble pas liée à la crise avec l’Irak, a précisé le secrétaire adjoint à la Défense, John Hamre. «Nous pensons maintenant que cela n’est pas lié à l’Irak mais nous n’en avons aucune certitude», a-t-il ajouté, relevant que l’attaque coïncidait avec un concours de piratage. «Mais je pense que d’une certaine manière cela a été un avertissement», a-t-il ajouté. L’attaque, qui relève surtout «du voyeurisme ou du vandalisme», a été «étendue et peu sophistiquée», a ajouté M. Hamre lors d’un point de presse. Les pirates n’ont pu accéder à aucun ordinateur classé «secret défense», mais ils ont pu consulter à des degrés divers des données non confidentielles dans tous les services de l’armée américaine, a précisé le responsable du Pentagone. Ces données «étaient peut-être non confidentielles mais elles pourraient être très sensibles», comme par exemple des mémorandums, des fiches de paie ou des dossiers personnels, a-t-il indiqué. «Je ne veux pas donner des idées à quiconque, mais on peut faire certaines choses sur des réseaux non confidentiels qui peuvent être énormément gênantes». Cette attaque semble avoir été menée par un individu ou un petit groupe de pirates informatiques, ayant eu recours à quelques serveurs Internet depuis les Etats-Unis ou par l’intermédiaire d’un relais à l’étranger. Le Pentagone ignore quelles informations ont pu être obtenues par les pirates, car ces derniers ont utilisé un système de «voies de déroutement» leur permettant de ne pas être suivis à la trace, a expliqué M. Hamre. (AFP)
Des pirates informatiques sont parvenus à pénétrer par effraction dans des ordinateurs du Pentagone, accédant pendant deux semaines à des données non confidentielles, a annoncé mercredi un responsable militaire américain. Cette «cyber-attaque», la plus importante qu’ait connu le système informatique du Pentagone, ne semble pas liée à la crise avec l’Irak, a précisé...