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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Le congrès ouvrier réclame une modification du code du travail

Le séminaire organisé à Beyrouth par l’Organisation arabe du travail (OAT) et la CGTL avec pour thème «La formation syndicale à l’ombre de la mondialisation et des nouvelles normes de l’OMC» a clôturé ses travaux hier. Dans leur rapport final, les syndicalistes arabes et libanais, qui craignent les effets négatifs de la mondialisation et les effets pervers des règlements de l’OMC sur l’économie arabe en général et libanaise en particulier, recommandent notamment «une modification du code du travail qui permettra à la main-d’œuvre locale de suivre des stages payés en vue d’une formation continue dans le domaine du travail et dans celui de l’instruction syndicale». Ils demandent aussi que la présence des syndicats au sein des entreprises soit encouragée et légalisée, afin de dispenser aux travailleurs une instruction syndicale sérieuse et responsable. Les syndicalistes libanais, en accord avec les représentants de l’OAT, présents à ce séminaire, «préconisent une extension de leurs activités au secteur public qui doit, lui aussi, pouvoir créer ses propres syndicats». Ils demandent par ailleurs une réforme profonde de toutes les lois et de tous les règlements en vigueur dans les sociétés et les entreprises afin que «les travailleurs puissent participer, en toute liberté, à l’élaboration de leur politique de production et de leur politique sociale». Les signataires de ces recommandations entendent aussi «faire de l’instruction syndicale matière à études dans le secondaire et l’universitaire» et proposent pour cela «la création d’un institut qui puisse dispenser pareille matière éducative». Ils entendent aussi mener «une campagne de sensibilisation et d’information auprès des travailleurs sur le lieu même de leur travail» et se faire aider en cela «par de nombreuses publications qui seront distribuées sur tous les sites de production». Les syndicalistes, qui ont approuvé le nouveau règlement interne de la CGTL «tel que préparé par l’actuel bureau exécutif présidé par Ghanim Zoghbi», ont lancé un appel «à l’unité», approuvé l’idée «d’un timbre syndical», relancé le gouvernement pour «la création d’un conseil économique et social», et appelé «à une vaste concertation entre les différents pôles du monde du travail». Ils demandent aussi au gouvernement libanais de mettre au point un plan d’urgence qui «protège la main-d’œuvre et l’économie locales des méfaits de la mondialisation, concrétisés à travers nombre de dispositions décidées au sein de l’OMC». Ils entendent enfin engager un dialogue avec le gouvernement pour le pousser à «prendre les dispositions qui s’imposent afin de protéger la main-d’œuvre libanaise contre la concurrence étrangère».
Le séminaire organisé à Beyrouth par l’Organisation arabe du travail (OAT) et la CGTL avec pour thème «La formation syndicale à l’ombre de la mondialisation et des nouvelles normes de l’OMC» a clôturé ses travaux hier. Dans leur rapport final, les syndicalistes arabes et libanais, qui craignent les effets négatifs de la mondialisation et les effets pervers des...