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Actualités - CHRONOLOGIE

Aoun se prononce pour l'acceptation de la proposition israélienne sur la 425

Le général Michel Aoun s’est prononcé hier implicitement en faveur de l’acceptation par le Liban de la proposition israélienne d’application de la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU, estimant que cela était dans l’intérêt de notre pays et que l’unité des volets syro-libanais (du processus de paix) n’en serait pas touchée. «Avant de répondre par oui ou par non à la proposition israélienne d’appliquer la 425, ne serait-il pas opportun pour nous d’étudier les effets de cette application afin de pouvoir définir une position à la lumière de l’intérêt général, sans improvisation et surenchères, et afin de permettre aux Libanais du Sud d’abord et ensuite à ceux du Nord de savoir pourquoi leur gouvernement accepte-t-il ou refuse-t-il cette offre?», s’est interrogé l’ancien chef du cabinet de militaires dans sa déclaration hebdomadaire sur Internet. «L’application de la résolution 425 rétablirait sans aucun doute la sécurité et permettrait le retour de la terre et du peuple (de la zone occupée), en échange de quoi l’armée israélienne serait déchargée de ses missions au Liban-Sud», estime le général Aoun. Ce développement n’aurait, selon lui, «aucun effet politique parce qu’il n’engagerait pas le Liban à signer un traité de paix, mais le rendrait seulement responsable de la sécurité au Liban-Sud avec l’aide des Nations Unies». A ses yeux, la différence de fond avec l’accord d’armistice de 1949 «serait dans l’intérêt du Liban, du fait de l’implication de l’ONU». De plus, souligne le général, l’application de la 425 «stabiliserait le pays à l’intérieur, aurait des répercussions positives sur la situation économique et sociale et éviterait au Liban les problèmes majeurs qu’il connaît depuis des dizaines d’années». «A cela, s’ajoute le fait qu’elle ne provoquerait pas une dissociation des volets libanais et syrien dans la recherche d’une paix globale au Proche-Orient et ne rendrait à Israël que sa sécurité, qui est de toute façon garantie depuis les accords d’avril 1996», poursuit l’ancien premier ministre. Pour lui, le gouvernement libanais, «qui réclame d’abord l’exécution des résolutions du Conseil de Sécurité, puis se rétracte en invoquant des prétextes inacceptables, a perdu toute crédibilité sur le plan des relations internationales». «La non-application de la 425 a pour résultat de laisser le sort du Liban-Sud aux mains d’Israël, et c’est le Liban tout seul qui aura à supporter les conséquences négatives qui en découleront sur les plans sécuritaire et économique et même sur celui de son devenir», dit-il, soulignant que «les allégations des dirigeants libanais accusant Israël de vouloir mettre la main sur le territoire et sur l’eau ne serviront à rien». «Que le Liban soit solidaire des Arabes pour le recouvrement de leurs droits et de leurs territoires implique-t-il pour autant qu’il perde lui-même ses droits et sa terre?» conclut le général Aoun.
Le général Michel Aoun s’est prononcé hier implicitement en faveur de l’acceptation par le Liban de la proposition israélienne d’application de la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU, estimant que cela était dans l’intérêt de notre pays et que l’unité des volets syro-libanais (du processus de paix) n’en serait pas touchée. «Avant de répondre par...