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Actualités - CHRONOLOGIE

Affaire Raafat Sleimane : les interrogatoires de Harmouche et Tayyar se poursuivent

Aux assises du Mont-Liban, une seconde séance consacrée à l’interrogatoire des assassins de Raafat Sleiman s’est tenue hier sous la présidence de M. Hatem Madi, en présence des assesseurs Rustom Aouad et Jean Bsaïbess et du procureur général Elias Eid. Selon notre correspondant Bahjat Jaber, les deux accusés, Mohammed Harmouche et Antoine Tayyar, ont persisté hier à nier être les auteurs de l’assassinat de Raafat Sleiman à l’instigation de Farid Moussalli Harmouche a répété que Moussalli en personne (aujourd’hui décédé) est l’auteur du crime, et qu’à ce moment, il se trouvait devant l’immeuble où se trouve l’appartement de Moussalli, et qui a servi de cadre au meurtre. Toujours selon Harmouche, sa mission ce jour-là était d’empêcher Johnny Rahmé et le beau-frère de Moussalli, Guy Borgi, de monter dans l’appartement, dont ils avaient tous deux des clefs. Il devait informer les deux hommes que le lieu du rendez-vous qu’ils avaient ce jour-là avec Moussalli avait été changé. Toutefois, les deux hommes ne s’étaient pas rendus au rendez-vous prévu. Harmouche a raconté par la suite comment, une heure après l’entrée de Moussalli dans l’appartement, ce dernier en était ressorti pour l’inviter à y monter et, satisfaisant à une curiosité légitime sur l’absence de Sleimane, découvrir le couvercle d’un baril à l’intérieur duquel le cadavre de l’homme était en train de se dissoudre dans l’acide. Enfin Harmouche a assuré que le montant qu’il avait reçu de Moussalli n’était pas une rémunération pour l’exécution du crime, mais le remboursement d’une dette que Moussalli devait à des associés dans une usine de fabrication de parpaings. Tayyar, pour sa part, a déclaré avoir entendu Moussalli déclarer à deux reprises qu’il avait lui-même tué Sleimane, mais qu’une troisième fois, il avait affirmé en sa présence que c’est Harmouche qui a exécuté le crime. Il a nié en outre avoir perçu quoi que ce soit sur le trafic de timbres fiscaux auquel se livrait Sleimane, affirmant qu’il s’était contenté de jouer un rôle subalterne et transportait des colis que lui confiait l’homme. Poursuite des interrogatoires, vendredi 6 mars.
Aux assises du Mont-Liban, une seconde séance consacrée à l’interrogatoire des assassins de Raafat Sleiman s’est tenue hier sous la présidence de M. Hatem Madi, en présence des assesseurs Rustom Aouad et Jean Bsaïbess et du procureur général Elias Eid. Selon notre correspondant Bahjat Jaber, les deux accusés, Mohammed Harmouche et Antoine Tayyar, ont persisté hier à nier...