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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Husseini se déchaîne contre Hariri

L’ancien chef du Législatif, M. Hussein Husseini, a tiré à boulets rouges contre le président du Conseil l’accusant d’avoir commis tout au long de ses mandats successifs à la tête du gouvernement «d’innombrables erreurs qui ont eu des répercussions négatives au niveau national donnant ainsi le droit au peuple de s’interroger sur la personne qui devrait comparaître devant les tribunaux». M. Husseini a affirmé que «le chef du gouvernement a bafoué tous les fondements de la vie en commun. Ainsi, il a porté atteinte à la liberté d’expression en prenant le contrôle des médias et en partageant le paysage audiovisuel avec les autres hommes au pouvoir. Il a également porté atteinte au droit des Libanais à une vie digne en accablant de taxes les classes à revenus limités et en divisant le mouvement syndical». M. Husseini a rappelé les tentatives répétées du chef du gouvernement «d’usurper les prérogatives du pouvoir Législatif». Il a ainsi évoqué le décret-loi 10542 du 1er juillet 1997, contraire aux dispositions de la Constitution, accordant au CDR une avance du Trésor de 150 milliards L.L. annulé par la suite du fait de l’approbation par le Parlement de la loi 663 du 24 juillet 1997 stipulant l’ouverture d’un crédit dans le budget d’un montant de 150 milliards de L.L. M. Husseini a également mentionné la promulgation du décret-loi 10765 «anticonstitutionnel» du 13 août 1997 octroyant au CDR une avance du Trésor de l’ordre de 195 milliards L.L. pour le financement de projets de développement dans la région de Baalbeck-Hermel. Ce décret-loi ayant été abrogé par la suite par un autre décret-loi portant le No 11135 du 9 octobre 1997 sans toutefois qu’un projet de loi sur la question ne soit transmis au Parlement.
L’ancien chef du Législatif, M. Hussein Husseini, a tiré à boulets rouges contre le président du Conseil l’accusant d’avoir commis tout au long de ses mandats successifs à la tête du gouvernement «d’innombrables erreurs qui ont eu des répercussions négatives au niveau national donnant ainsi le droit au peuple de s’interroger sur la personne qui devrait comparaître...