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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Dans l'affaire de l'amiante-ciment Le ministère de l'environnement accuse Greenpeace de poursuivre un but commercial

Le ministère de l’Environnement a publié hier un communiqué au sujet des accusations de Greenpeace contre le Conseil de Développement et de Reconstruction (CDR) qui veut utiliser des tuyaux en amiante dans un nouveau réseau d’eau potable devant desservir le Liban-Nord. Le ministère accuse Greenpeace de «lancer une campagne contre l’utilisation de l’amiante-ciment afin de faire la promotion d’autres produits qui existent sur le marché, notamment la fibre de verre». Rappelons que le porte-parole de Greenpeace, M. Fouad Hamdane, avait tenu lundi une conférence de presse au cours de laquelle il avait déclaré que l’amiante employée dans les conduites d’eau potable était cancérigène et que des centaines de milliers de vies étaient en danger. Le CDR avait rejeté le jour même les affirmations de Greenpeace, soulignant que l’utilisation de l’amiante n’est nullement nocive. Dans son communiqué, le ministère de l’Environnement assure que «l’amiante-ciment ne présente aucun danger pour l’eau potable, surtout que le genre d’amiante utilisé au Liban et dans plusieurs pays développés, le «Chrysotile blanc», est inoffensif dans l’eau potable». «Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans son dernier rapport datant du 27 janvier 1998, l’amiante-ciment dans les canalisations d’eau potable ne présente aucun danger pour la santé humaine et toute autre affirmation ne se base sur aucun argument scientifique», poursuit le communiqué. Le ministère a également déclaré que «le porte-parole de Greenpeace au Liban a soulevé ce problème dans le but de promouvoir d’autres produits commerciaux comme la fibre de verre et de les proposer comme alternative». Et de poursuivre: «Vu que le «Chrysotile blanc» présente des dangers pour la santé humaine dans le cas où il est respiré, un comité a été formé pour suivre l’affaire de la pollution industrielle (l’exposition des ouvriers de certaines usines à la poussière d’amiante). Ce comité comprend des représentants des instances suivantes: le ministère de l’Environnement, l’Ordre des médecins, la commission parlementaire de l’Agriculture et de l’Environnement, les associations écologiques du Liban-Nord, le comité de consultation de la municipalité de Chekka et les industries du Liban-Nord. Un protocole a été imposé à la compagnie concernée par cette pollution et au dépotoir attenant. Greenpeace n’a joué aucun rôle dans cette affaire contrairement aux affirmations de son porte-parole et notre ministère ouvre ses portes à tous les défenseurs de l’environnement». «De toute façon, conclut le communiqué, la position du ministère se fonde invariablement sur des données scientifiques présentées par des organisations mondiales comme l’OMS et elle n’est aucunement influencée par la concurrence entre les compagnies et les produits disponibles sur le marché».q
Le ministère de l’Environnement a publié hier un communiqué au sujet des accusations de Greenpeace contre le Conseil de Développement et de Reconstruction (CDR) qui veut utiliser des tuyaux en amiante dans un nouveau réseau d’eau potable devant desservir le Liban-Nord. Le ministère accuse Greenpeace de «lancer une campagne contre l’utilisation de l’amiante-ciment afin...