Rechercher
Rechercher

Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Ouverture, au Coral Beach, du 11e congrès de l'ULCM Arslane met en garde contre les divisions dans les rangs de l'émigration (photo)

Le onzième congrès de l’Union libanaise culturelle mondiale (ULCM) s’est ouvert hier au Coral Beach, sous le parrainage du chef de l’Etat Elias Hraoui, représenté par le ministre chargé des affaires des émigrés Talal Arslane. Le premier ministre Rafic Hariri s’est fait représenter par le ministre d’Etat Elias Hanna et le chef de l’Assemblée Nabih Berry par le député Chaker Abousleimane. Ce congrès intervient alors que des divisions persistent à la tête de l’ULCM, dont le secrétaire général officiellement reconnu est Joseph Francis. La veille, au cours d’une conférence de presse, Joseph Younès, qui se déclare lui-même titulaire de ce poste, a dénié à M. Francis le droit de tenir ce congrès et a indiqué que l’organisation n’est «nullement concernée par tout ce qui se déroulera durant le congrès du Coral Beach dont elle rejette d’avance les conclusions». Parmi les personnalités présentes à la cérémonie d’ouverture, hier, le ministre Ghazi Seifeddine et les députés Bahaeddine Itani, Adnane Arakji, Marwan Farès, Hassan Alaouiyé et Mohammad Raad. Après les allocutions du président de l’ULCM Georges Antoun, puis de M. Francis, M. Arslane a pris la parole, mettant notamment en garde contre les divisions. «Cette institution a connu des problèmes et des interférences qui n’ont rien à voir avec les intérêts de la diaspora libanaise. Certains, notamment au cours des dix dernières années, ont tenté d’exploiter l’ULCM à des fins personnelles ou bien pour servir des intérêts étroits de factions», a-t-il dit. «Depuis que j’ai pris en charge le ministère des Emigrés, j’ai œuvré en vue de réaliser l’unité de l’ULCM. Mon souci était et est toujours d’assurer l’unité des émigrés et d’éloigner l’ULCM des tiraillements politiques et confessionnels, afin que la diaspora puisse disposer d’une institution efficace et forte, regroupant dans ses diverses sections et dans ses conseils l’élite des émigrés», selon lui. «Nous voulons une institution de l’émigration indépendante dans son action administrative, mais nous ne voulons pas qu’elle soit indépendante à l’égard de la nation et qu’elle soit transformée en une tribune politique à laquelle on pourrait avoir recours pour s’attaquer à l’Etat et exciter les passions confessionnelles», a-t-il ajouté. M. Arslane a par ailleurs insisté sur la nécessité de permettre l’accréditation des attachés à l’émigration dans les ambassades du Liban à l’étranger. La création de ces postes, qui dépendent du ministère de l’Emigration, a été vivement contestée au début notamment au ministère des Affaires étrangères. Elle a fait par la suite l’objet d’un compromis en fonction duquel l’activité de ces attachés devrait être soumise au contrôle de l’ambassadeur. Selon M. Arslane, l’activité des attachés à l’émigration ne saurait être «en contradiction avec personne. Au contraire, elle est complémentaire des autres». Le ministre des Emigrés a en outre annoncé que parmi les priorités de son ministère pour cette année, l’organisation d’un congrès du 19 au 21 mars au Liban, qui doit accueillir les organisations, les associations et les clubs de la diaspora libanaise dans le monde. Le ministère prépare également un congrès des professionnels des médias de la diaspora ainsi que le deuxième camp d’été pour les jeunes résidents et émigrés, après le premier du genre qui avait été organisé l’été dernier. M. Arslane a indiqué qu’il s’attendait à ce que des «centaines» de jeunes participent à ce camp. Il a par ailleurs insisté encore une fois sur la nécessité de redonner la nationalité libanaise aux émigrés qui l’ont perdue, un thème cher au président de la République, qu’il a notamment développé lors de sa visite au Brésil en septembre dernier. Pour M. Arslane, «il faut éloigner cette question des tiraillements politiques parce que la récupération de la nationalité libanaise par les émigrés qui le méritent renforcerait leurs liens avec la nation». Répondant à ceux qui, comme au sein du ministère des Affaires étrangères, doutent de l’efficacité d’un ministère de l’Emigration, M. Arslane a estimé que «plus de 10 millions d’émigrés ont besoin de plus d’un ministère».
Le onzième congrès de l’Union libanaise culturelle mondiale (ULCM) s’est ouvert hier au Coral Beach, sous le parrainage du chef de l’Etat Elias Hraoui, représenté par le ministre chargé des affaires des émigrés Talal Arslane. Le premier ministre Rafic Hariri s’est fait représenter par le ministre d’Etat Elias Hanna et le chef de l’Assemblée Nabih Berry par le...