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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Devant les journalistes accrédités à Bkerké Sfeir souhaite une amélioration de la situation économique (photo)

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a souhaité hier une amélioration de la situation dans le pays au cours de cette année. Devant les journalistes accrédités à Bkerké venus lui présenter leurs vœux, il a toutefois rappelé que l’année dernière s’est caractérisée par «une crise économique dont pâtissent tous les Libanais». Il a ajouté: «Nous ne pouvons pas tout voir d’une manière négative. Certains observateurs ont affirmé en effet que l’an dernier était positif concernant les droits de l’homme; non pas qu’ils aient été préservés, mais il y avait des gens qui les ont défendus. Ces Libanais ont fait entendre leur voix et ont pu faire respecter ces droits», a-t-il dit. Concernant la crise socio-économique, Mgr Sfeir a estimé que tous les citoyens devraient jouir des fruits de la croissance. «On doit protéger la main-d’œuvre libanaise, créer des projets économiques permettant à tous les Libanais de trouver un emploi dans leur pays sans qu’ils aient besoin de se rendre ailleurs». Il a rappelé que, depuis 1975, environ 700.000 Libanais ont quitté le pays et hésitent à rentrer. «Nous les encourageons à le faire. Encore faut-il qu’ils aient confiance dans ceux qui dirigent le pays», a déclaré le patriarche maronite. A titre d’exemple, il a cité le cas des habitants de Jal el-Dib qui étaient venus chez lui une heure auparavant pour se plaindre du fait qu’un incinérateur d’ordures allait être installé dans leur région (à Nahr el-Mott). «Voilà un exemple des doléances des Libanais. Elles sont nombreuses, mais nous espérons malgré tout une amélioration de la situation», a-t-il affirmé. Souhaitant d’autre part que la confiance revienne dans le pays, le cardinal Sfeir a déclaré que celle-ci manque en raison «du fossé qui sépare le peuple des gouvernants». Se prêtant par la suite aux questions des journalistes, il a indirectement déploré l’interdiction de l’interview du général Michel Aoun à la MTV en affirmant: «Il est inadmissible de juger un homme avant de l’entendre». Et de poursuivre: «Les médias doivent être à la portée de tous comme c’est le cas dans les pays démocratiques. L’Etat a ses moyens d’information dont doivent bénéficier également l’opposition et les responsables au pouvoir». Interrogé sur les relations avec la Syrie, le prélat maronite a répondu: «Nous l’avons répété à plusieurs reprises: le Liban doit être libre, souverain et indépendant ou ne pas être». Notons enfin que l’Assemblée des évêques maronites doit se réunir aujourd’hui à Bkerké sous l’égide du patriarche Sfeir.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a souhaité hier une amélioration de la situation dans le pays au cours de cette année. Devant les journalistes accrédités à Bkerké venus lui présenter leurs vœux, il a toutefois rappelé que l’année dernière s’est caractérisée par «une crise économique dont pâtissent tous les Libanais». Il a ajouté: «Nous ne...