Berry : rien de nouveau chez Netanyahu

Le chef du Parlement Nabih Berry a estimé hier que les déclarations du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur la résolution 425 du Conseil de Sécurité «n’apportent rien de nouveau», dans la mesure où, selon lui, M. Netanyahu «continue de poser des conditions pour accepter d’appliquer la 425». M. Berry a ajouté, dans une déclaration, qu’en renouvelant leurs conditions en faveur d’arrangements de sécurité au Liban-Sud «tout en les plaçant sous le chapitre de la résolution 425, les Israéliens visent une fois de plus à parvenir à leur objectif de séparer les volets libanais et syrien du processus de paix». Le chef du Législatif a tout de même souligné que les velléités d’acceptation par Israël de la résolution votée en mars 1978 sont dues «à l’action de la résistance». Il a toutefois rappelé que la 425 ordonnait le retrait total et inconditionnel de l’Etat hébreu du Liban-Sud. «Il n’est donc pas question d’envisager des arrangements de sécurité qui nous ramèneraient au 17 mai ou à quelque chose qui ressemble au 17 mai», a-t-il dit. Il faisait référence à l’accord libano-israélien du 17 mai 1983 qui, sous la pression de la Syrie et de ses alliés au Liban, n’avait pas été ratifié par l’ancien président Amine Gemayel. M. Berry s’est déclaré en revanche attaché à la convention d’armistice de 1949 entre le Liban et Israël.