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Actualités - CHRONOLOGIE

Le débat budgétaire à partir du 20 ou du 21 janvier , annonce Khalil Hraoui Contacts interprésidentiels au sujet de l'annexe 9 (photos)

C’est demain que la session extraordinaire de la Chambre s’ouvrira. Le décret d’ouverture avait été promulgué il y a dix jours par le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, rappelle-t-on. Le bureau de la Chambre doit tenir dans la matinée une réunion sous la présidence de M. Nabih Berry, pour fixer la date du débat budgétaire, que le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, souhaite voir achevé avant la fête du Fitr. Le président de la commission parlementaire des Finances et du Budget, M. Khalil Hraoui, a précisé samedi qu’à la demande de M. Berry, la commission va intensifier ses réunions au cours des prochains jours pour pouvoir finir l’examen du projet de Budget le 15 janvier au plus tard. Il a précisé que des réunions nocturnes se tiendront à cette fin, estimant que les députés ont besoin de cinq jours pour prendre connaissance du budget de l’Etat pour cette année. La commission des Finances, rappelle-t-on, est en train de réduire le budget de chaque ministère dans une proportion allant de 15 à 20%. M. Hraoui a précisé que la Chambre pourra s’attaquer à partir du 20 ou du 21 janvier au texte. Selon ses explications, le débat budgétaire prendra cinq jours et sera donc voté avant le Fitr, prévu pour le 28 ou le 29 janvier. Le député a déclaré s’attendre à ce que l’examen de l’annexe 9 du projet de Budget, relative aux taxes prévues par le gouvernement, se prolonge Place de l’Etoile. Ces taxes sont rejetées par de nombreux députés ainsi que par le chef du Législatif qui estime que le gouvernement est capable de renflouer le Trésor sans accabler pour autant la classe moyenne ou les couches les plus défavorisées de la population. Des contacts ont commencé d’ores et déjà à être entrepris par M. Hariri pour éviter que les taxes envisagées par le gouvernement ne soient drastiquement réduites, voire même supprimées en commissions. Samedi, M. Hariri s’est rendu au palais présidentiel pour un entretien avec le président de la République, M. Elias Hraoui. De sources proches du chef du gouvernement, on souligne que l’entretien a porté en partie sur le budget de cette année. Il devait ensuite se rendre à Aïn el-Tiné où il a conféré avec le président de la Chambre. De mêmes sources, on indique que M. Hariri a mis l’accent sur la nécessité que le budget soit voté dans les délais constitutionnels, estimant que tout retard pourrait se répercuter négativement sur les rapports entre l’Exécutif et le Législatif et, de manière plus générale, sur les relations entre les trois pôles du Pouvoir. En vertu de l’article 86 de la Constitution, le Conseil des ministres peut, au cas où le Parlement n’aurait pas définitivement statué sur le budget à la fin de la session extraordinaire, prendre une résolution en vertu de laquelle le président de la République rendra le projet de budget exécutoire dans la forme présentée au Parlement. Une telle mesure ne pourra qu’envenimer les rapports entre l’Exécutif et le Législatif.
C’est demain que la session extraordinaire de la Chambre s’ouvrira. Le décret d’ouverture avait été promulgué il y a dix jours par le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, rappelle-t-on. Le bureau de la Chambre doit tenir dans la matinée une réunion sous la présidence de M. Nabih Berry, pour fixer la date du débat budgétaire, que le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri,...