Au Musée national rouvert le 25 novembre dernier, le regard du public est happé par un étalage impressionnant de 25 anthropoïdes représentant des Sidoniens et Sidoniennes qui ont vécu aux Ve et VIè siècles avant J.C. Le public voulant en savoir davantage sur ces héros de pierre, Nina Jidéjian, auteur de plusieurs ouvrages sur le Liban, a entrepris dans un livret bilingue (français et anglais), disponible au «Gift Shop» du Musée, de raconter l’histoire de ces faces en marbre, représentant au Liban une première tentative de portrait. Un opuscule de 17 pages ponctuées de 12 illustrations déroule l’histoire de ces fabuleux trésors archéologiques déterrés dans une suite de chambres funéraires à Aïn el-Héloué (sud-est de Saïda) par une équipe de l’«American School» de Jerusalem qui entreprenait des fouilles en 1901. Les corps de ces sarcophages sont inspirés des boîtes à momies égyptiennes tandis que les têtes, les traits du visage et la coiffure des défunts suggèrent des sculptures grecques des VIe et Ve siècles avant J.C. Cette impressionnante collection, offerte aux autorités libanaises, porte le nom du directeur de l’école américaine, George Ford... Nina Jidéjian continue donc à explorer le passé pour familiariser les Libanais avec leurs richesses historiques, vestiges indélébiles d’un patrimoine millénaire exaltant.
Au Musée national rouvert le 25 novembre dernier, le regard du public est happé par un étalage impressionnant de 25 anthropoïdes représentant des Sidoniens et Sidoniennes qui ont vécu aux Ve et VIè siècles avant J.C. Le public voulant en savoir davantage sur ces héros de pierre, Nina Jidéjian, auteur de plusieurs ouvrages sur le Liban, a entrepris dans un livret bilingue...
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