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Actualités - DISCOURS

Dressant le bilan de l'action de son ministère Tabbarah : les tribunaux ont tranché 95.000 litiges sur 102.000

Le ministre de la Justice, M. Bahije Tabbarah, a dressé, devant un parterre de magistrats et de fonctionnaires, réunis pour la cérémonie traditionnelle de fin d’année, un bilan de l’action de son ministère pour l’année 1997. Il a parlé du projet visant à placer les centres pénitenciers sous l’égide du ministère de la Justice, des lois transmises à la Chambre pour accélérer l’action des tribunaux, du recrutement des nouveaux magistrats, des chiffres concernant tous les litiges que les tribunaux ont tranchés, des solutions à apporter au problème des chèques sans provision.

«Nos tribunaux ont rendu 300 jugements par jour durant l’année 1997. Ils ont tranché 95 mille litiges sur les 102 mille qui leur ont été transmis. Le Conseil d’Etat a rendu 893 décisions. Ce sont des chiffres qui reflètent le grand effort que les magistrats fournissent en silence et avec un zèle exemplaire», a expliqué le ministre de la Justice qui a affirmé par ailleurs qu’aucune «affaire n’a été étouffée comme le laisse croire certaines rumeurs non fondées».
«L’opinion publique a suivi de près plusieurs affaires notamment celle de la falsification des timbres fiscaux, la mort de Ra’afat Sleiman, les fraudes à l’aéroport de Beyrouth et au tribunal mezhebi de la communauté druze et à la sécurité sociale, l’affaire des Japonais, du réseau de prostitution, des déchets toxiques. Toutes ces affaires ont abouti devant les tribunaux», a affirmé M. Tabbarah.
Il a indiqué aussi que deux projets ont été transmis à la Chambre, l’un relatif aux litiges sur les loyers «qui doivent être tranchés plus rapidement» et l’autre concerne le problème des chèques sans provision «dont il faudrait décharger les parquets vu qu’ils accaparent les 25% de leurs activités».
M. Tabbarah a en outre parlé du manque des effectifs dans les tribunaux «pour lequel on a alloué des crédits supplémentaires dans le prochain budget», de la campagne de reconstruction et de réhabilitation menée dans les différents palais de justice et dans certains centres d’arrêt, notamment à Baabda, et de l’informatisation accélérée des greffes, des bureaux des juges du parquet «ce qui facilite la coordination du travail avec la P.J.» et du registre commercial.
Mais le grand souhait du ministre de la Justice reste le passage des centres de détention sous la responsabilité de son ministère.
«Il existe un sujet qui me tient à cœur et que je souhaite pouvoir réaliser l’année prochaine: c’est la prise en charge des centres de détention par le ministère de la Justice», a précisé M. Tabbarah.
«Pareille mesure ne veut aucunement dire que les gens du ministère de l’Intérieur ne sont pas compétents, mais leur rôle doit se limiter à protéger ces centres et non à les diriger. La direction de ces centres incombe à un service spécial, qui doit relever du ministère de la Justice et dont le personnel est à former. C’est un projet que j’espère pouvoir réaliser l’année prochaine», a conclu M. Tabbarah.
Le ministre de la Justice, M. Bahije Tabbarah, a dressé, devant un parterre de magistrats et de fonctionnaires, réunis pour la cérémonie traditionnelle de fin d’année, un bilan de l’action de son ministère pour l’année 1997. Il a parlé du projet visant à placer les centres pénitenciers sous l’égide du ministère de la Justice, des lois transmises à la Chambre pour...