Les massacres de civils en Algérie sont devenus quotidiens à la veille du mois de Ramadan, le jeûne musulman, faisant 242 morts en une semaine, avec une moyenne de plus de 30 morts par jour, ravivant la psychose d’un autre Ramadan sanglant.
Trente-sept villageois ont été égorgés et mutilés à la hache et au sabre, dans la nuit de samedi à dimanche, par des groupes armés dans les localités de Safsaf, Oued Sley et Hassi Bahbah, au sud et au sud-ouest d’Alger. Deux autres personnes ont été tuées par l’explosion d’une bombe près de Tlemcen (sud-ouest), selon la presse d’hier à Alger.
A Safsaf, un commando islamiste a attaqué la mosquée du village à l’heure de la prière de l’«Icha» (soirée), vers 19h00 (18h00 GMT) et massacré 14 fidèles à coups de hache, de couteau et de sabre. Le commando s’est ensuite attaqué aux maisons du village et tué onze habitants.
A Hassi Bahbah, une femme et ses deux enfants, âgés de moins de dix ans, ont été massacrés dans leur maison au quartier «Makbara» (le cimetière).
Le Ramadan est considéré par les groupes armés islamistes comme «propice au djihad» (guerre sainte) en hommage, notamment, aux batailles menées et gagnées par le Prophète de l’islam, Mohammed, pendant ce mois.
Le Ramadan de l’année dernière avait été particulièrement sanglant avec une série d’attentats à la voiture piégée à Alger qui avaient fait des dizaines de morts.
Le ministère de l’Intérieur a publié ces derniers jours des placards publicitaires dans la presse appelant la population à la vigilance et lui demandant de collaborer avec les services de sécurité. Les mêmes textes sont repris par la télévision et la radio.
Vingt et un villageois, dont 7 enfants âgés de 2 à 9 ans, ont été assassinés à coups de hache dans la nuit de vendredi à samedi, dans la localité d’Ouled-Mousa, près de Médéa (80 km au sud d’Alger).
Vingt-sept personnes ont été égorgées et mutilées dans la nuit de jeudi à vendredi à Zouabria, près de Tiaret (200 km au sud-ouest d’Alger).
Jeudi, trois «patriotes» (membres des groupes d’autodéfense), qui inspectaient une école, ont été tués par l’explosion d’une bombe à Sidi Ali, près de Larbaa (sud-est). Trois personnes ont été assassinées mercredi dans trois attentats à Bouzaréa, sur les hauteurs d’Alger.
120 personnes, selon la presse, 48, selon un bilan officiel, ont été massacrées dans la nuit de mardi à mercredi dans l’attaque de deux villages près de Tiaret, (sud-ouest).
La même nuit, onze autres personnes ont été égorgées et mutilées par un groupe armé à Baïnem, à la périphérie ouest d’Alger.
Dans la nuit de lundi à mardi, cinq personnes d’une même famille ont été assassinées par un groupe armé près de la station balnéaire de Moretti (côte-ouest d’Alger). Le groupe a également tué deux gardes communaux.
Neuf personnes d’une même famille ont été tuées lundi lorsqu’une bombe a explosé dans leur maison à Ouled-Allel, près d’Alger.
Trois hommes et une vieille femme ont été assassinés dans la nuit de dimanche à lundi à Chéraga, sur les hauts d’Alger, tandis que six bergers étaient tuées à Sidi-Senoussi, près de Tlemcen (extrême ouest).
Les massacres sont imputés au Groupe islamique armé (GIA), le plus radical des groupes algériens, qui en a revendiqué plusieurs et promis d’en commettre d’autres. En revanche, l’Armée islamique du salut (AIS), bras armé du Front islamique du salut (FIS-dissous), observe une trêve unilatérale depuis le 10 octobre.
Les autorités, sourdes aux demandes d’une enquête internationale émanant d’organisations internationales des droits de l’homme, ont réaffirmé leur détermination à «éradiquer le terrorisme» et viennent de «parachever l’édifice institutionnel», entamé en 1995 par l’élection présidentielle, par l’élection jeudi du premier Sénat du pays, dominé par le parti présidentiel, le Rassemblement national démocratique (RND). (AFP-Reuters)
Trente-sept villageois ont été égorgés et mutilés à la hache et au sabre, dans la nuit de samedi à dimanche, par des groupes armés dans les localités de Safsaf, Oued Sley et Hassi Bahbah, au sud et au sud-ouest d’Alger. Deux autres personnes ont été tuées par l’explosion d’une bombe près de Tlemcen (sud-ouest), selon la presse d’hier à Alger.
A Safsaf, un commando islamiste a attaqué la mosquée du village à l’heure de la prière de l’«Icha» (soirée), vers 19h00 (18h00 GMT) et massacré 14 fidèles à coups de hache, de couteau et de sabre. Le commando s’est ensuite attaqué aux maisons du village et tué onze habitants.
A Hassi Bahbah, une femme et ses deux enfants, âgés de moins de dix ans, ont été massacrés dans leur maison au quartier «Makbara» (le cimetière).
Le Ramadan est considéré par les groupes armés islamistes comme «propice au djihad» (guerre sainte) en hommage, notamment, aux batailles menées et gagnées par le Prophète de l’islam, Mohammed, pendant ce mois.
Le Ramadan de l’année dernière avait été particulièrement sanglant avec une série d’attentats à la voiture piégée à Alger qui avaient fait des dizaines de morts.
Le ministère de l’Intérieur a publié ces derniers jours des placards publicitaires dans la presse appelant la population à la vigilance et lui demandant de collaborer avec les services de sécurité. Les mêmes textes sont repris par la télévision et la radio.
Vingt et un villageois, dont 7 enfants âgés de 2 à 9 ans, ont été assassinés à coups de hache dans la nuit de vendredi à samedi, dans la localité d’Ouled-Mousa, près de Médéa (80 km au sud d’Alger).
Vingt-sept personnes ont été égorgées et mutilées dans la nuit de jeudi à vendredi à Zouabria, près de Tiaret (200 km au sud-ouest d’Alger).
Jeudi, trois «patriotes» (membres des groupes d’autodéfense), qui inspectaient une école, ont été tués par l’explosion d’une bombe à Sidi Ali, près de Larbaa (sud-est). Trois personnes ont été assassinées mercredi dans trois attentats à Bouzaréa, sur les hauteurs d’Alger.
120 personnes, selon la presse, 48, selon un bilan officiel, ont été massacrées dans la nuit de mardi à mercredi dans l’attaque de deux villages près de Tiaret, (sud-ouest).
La même nuit, onze autres personnes ont été égorgées et mutilées par un groupe armé à Baïnem, à la périphérie ouest d’Alger.
Dans la nuit de lundi à mardi, cinq personnes d’une même famille ont été assassinées par un groupe armé près de la station balnéaire de Moretti (côte-ouest d’Alger). Le groupe a également tué deux gardes communaux.
Neuf personnes d’une même famille ont été tuées lundi lorsqu’une bombe a explosé dans leur maison à Ouled-Allel, près d’Alger.
Trois hommes et une vieille femme ont été assassinés dans la nuit de dimanche à lundi à Chéraga, sur les hauts d’Alger, tandis que six bergers étaient tuées à Sidi-Senoussi, près de Tlemcen (extrême ouest).
Les massacres sont imputés au Groupe islamique armé (GIA), le plus radical des groupes algériens, qui en a revendiqué plusieurs et promis d’en commettre d’autres. En revanche, l’Armée islamique du salut (AIS), bras armé du Front islamique du salut (FIS-dissous), observe une trêve unilatérale depuis le 10 octobre.
Les autorités, sourdes aux demandes d’une enquête internationale émanant d’organisations internationales des droits de l’homme, ont réaffirmé leur détermination à «éradiquer le terrorisme» et viennent de «parachever l’édifice institutionnel», entamé en 1995 par l’élection présidentielle, par l’élection jeudi du premier Sénat du pays, dominé par le parti présidentiel, le Rassemblement national démocratique (RND). (AFP-Reuters)
Les massacres de civils en Algérie sont devenus quotidiens à la veille du mois de Ramadan, le jeûne musulman, faisant 242 morts en une semaine, avec une moyenne de plus de 30 morts par jour, ravivant la psychose d’un autre Ramadan sanglant.Trente-sept villageois ont été égorgés et mutilés à la hache et au sabre, dans la nuit de samedi à dimanche, par des groupes armés dans...
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