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Actualités - CHRONOLOGIE

Sites présidentiels : Bagdad prêt à une confrontation historique avec les USA


L’Irak s’est déclaré hier prêt à la confrontation avec les Etats-Unis au sujet des palais présidentiels et rappelé qu’il en refusait l’accès aux inspecteurs de l’ONU.
«La bataille des palais présidentiels doit se transformer en moment historique pour l’Irak sur la voie de la liberté et doit constituer un exemple pour les batailles de défense de l’honneur national», écrit le quotidien officiel «Al-Joumhouriya».
«Le salut ne peut venir en se pliant aux résolutions et aux déclarations», de l’ONU «mais en s’y opposant et en résistant fermement», ajoute le journal selon lequel «celui qui a vécu le pire ne craint rien».
Le Conseil de Sécurité de l’ONU avait adopté lundi une déclaration présidentielle enjoignant l’Irak d’ouvrir ses sites présidentiels aux équipes de la Commission spéciale chargée de son désarmement (UNSCOM), tout en s’abstenant de menacer ou condamner le pays, afin de préserver son unité.
«Le fait que la déclaration du Conseil de Sécurité ait été adoptée à l’unanimité» signifie que les autres membres de cette instance «ont soit peur de l’Amérique, soit sont de connivence avec elle», ajoute le journal.
La presse irakienne avait multiplié au début de la semaine les appels à la France, la Russie et la Chine pour qu’elles s’opposent aux Etats-Unis lors des débats au Conseil de Sécurité.
La Russie et la Chine sont hostiles au recours à la force contre Bagdad, contrairement aux Etats-Unis qui affirment «n’exclure aucune option».
Le Pentagone a indiqué mardi que le dispositif militaire américain dans le Golfe, renforcé le mois dernier au plus fort de la crise entre l’Irak et l’ONU, restait inchangé. A l’heure actuelle, 29.800 soldats, marins, pilotes et Marines patrouillent dans la région où mouillent deux flottilles de porte-avions.
«L’Irak refuse que sa souveraineté, qu’il a défendue par le sang, soit violée sous quelque prétexte que ce soit et ne permettra pas aux Américains et leurs espions de le faire», écrit pour sa part le journal officiel «As-Saoura».
Le journal estime «que les sites présidentiels constituent une ligne rouge que les équipes de l’ONU ne peuvent pas franchir».
La crise sur le désarmement a rebondi après l’échec de la récente mission à Bagdad de M. Butler, qui n’a pas pu obtenir que l’ONU inspecte les sites présidentiels.
L’Irak est soupçonné de cacher dans ces bâtiments des documents prouvant qu’il poursuit un programme d’armements prohibés. (AFP, Reuters)
L’Irak s’est déclaré hier prêt à la confrontation avec les Etats-Unis au sujet des palais présidentiels et rappelé qu’il en refusait l’accès aux inspecteurs de l’ONU.«La bataille des palais présidentiels doit se transformer en moment historique pour l’Irak sur la voie de la liberté et doit constituer un exemple pour les batailles de défense de l’honneur...