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Actualités - CHRONOLOGIE

Le cabinet israélien a effectué un survol d'évaluation des territoires occupés Nous ne nous retirerons jamais entièrement de Cisjordanie, affirme Netanyahu

Entouré de la quasi-totalité de son gouvernement et de l’état-major de Tsahal, Benjamin Netanyahu s’est solennellement engagé hier à ce qu’Israël ne se retire jamais complètement de Cisjordanie, même en cas d’accord global avec les Palestiniens.
Le premier ministre et sa suite ont parcouru à bord de trois hélicoptères le territoire occupé par Israël depuis 1967 afin d’y délimiter les «intérêts stratégiques» de l’Etat hébreu en vue de procéder à un retrait partiel de Cisjordanie en faveur des Palestiniens.
Le col de son blouson de pilote relevé contre le vent, le premier ministre a promis de ne jamais revenir à l’ancienne situation territoriale israélienne (avant 1967).
«Nous voyons la côte en bas, la mer», a-t-il dit sur un promontoire dans la colonie juive d’Alfei Menashe qui surplombe la ville autonome de Qalqiliya, à quelques minutes des frontières de l’Etat d’Israël.
«Nous pouvons voir d’ici comme Israël était étroit et comme il serait vulnérable si nous retournions à des frontières si étroites». «Nous ne reviendrons bien sûr jamais à la situation ancienne».
Afin de délimiter les zones qu’Israël considère «vitales», deux cartes ont été présentées au gouvernement par le ministre des Infrastructures, Ariel Sharon, et par le ministre de la Défense Yitzhak Mordehai. La première inclut dans les terres qu’il compte conserver la totalité des 144 colonies juives en Cisjordanie, ce qui ne laisserait aux Palestiniens qu’une série de cantons morcelés. Selon la presse, celle de Mordehai renoncerait à un tiers des colonies en permettant de relier les enclaves palestiniennes entre elles.
Aucun des deux projets ne satisfait la demande des Palestiniens qui espèrent fonder leur futur Etat sur la totalité des territoires occupés, la Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est dont ils veulent faire leur capitale.
De son côté, Ariel Sharon a affirmé qu’Israël ne céderait à aucune pression. «Personne — même s’il s’agit d’un réel ami et peut-être de la plus grande puissance au monde — à une distance de 1.000 miles ne peut déterminer si nous pouvons exister ici ou non».
Les efforts américains de sortir le processus de paix de l’impasse ont essuyé un sérieux revers hier, Benjamin Netanyahu ayant refusé de signer un accord négocié par les chefs de la sécurité palestiniens et israéliens, sous les auspices de la CIA, dit-on de sources politiques israéliennes.
Selon elles, le premier ministre a justifié son refus par le fait que le document ne prévoit pas que les Palestiniens remettent à Israël les islamistes recherchés ou qu’ils confisquent les armes illégales. Il a aussi refusé l’analogie contenue dans le document entre les juifs extrémistes et les islamistes suicidaires. (Reuters)


Entouré de la quasi-totalité de son gouvernement et de l’état-major de Tsahal, Benjamin Netanyahu s’est solennellement engagé hier à ce qu’Israël ne se retire jamais complètement de Cisjordanie, même en cas d’accord global avec les Palestiniens.Le premier ministre et sa suite ont parcouru à bord de trois hélicoptères le territoire occupé par Israël depuis 1967 afin...