C’est ainsi que le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a commenté hier les événements de la semaine dernière: «Dans les universités et au Parlement, la revendication du respect des libertés en tout genre consacrées par la Constitution, les interpellations et les débats, ont montré que le flambeau de la liberté ne s’est pas encore éteint au Liban. Ces événements sont aussi le signe que règne dans le pays un déséquilibre qu’il convient de corriger», a-t-il dit avant d’ajouter: «Quant au peuple, si seulement on lui laissait la liberté d’élire ses représentants, il saurait certainement choisir entre ceux qui œuvrent dans leur propre intérêt et ceux qui, au contraire, s’attachent à réaliser l’intérêt du peuple».
Le centenaire de
saint Charbel
La veille, samedi, le cardinal Sfeir avait commémoré le centenaire du décès du saint libanais Charbel Makhlouf, lors d’une messe célébrée dans l’église St-Maron de Annaya, avec un certain nombre de ses évêques.
Etaient notamment présents à cette occasion: le ministre Michel Eddé, représentant le président de la République, M. Elias Hraoui, les ministres Elias Hanna et Faouzi Hobeiche, ainsi qu’un grand nombre de députés et de personnalités politiques.
Après la lecture de l’évangile, le patriarche maronite a affirmé: «Nous vivons dans un monde de violence dans lequel on se bat pour le pouvoir. Les gens y gaspillent leurs forces en luttant pour accéder aux postes de commandement».
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