Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Boueiz : c'est à l'armée de fixer la date de réouverture de Kfarfalous

M. Farès Boueiz n’a pas voulu donner de date précise pour la réouverture de la voie de jonction de Kfarfalous, soulignant qu’il appartient aux autorités militaires de le faire, en fonction des données dont elles disposent. Il s’est prononcé par ailleurs pour la diffusion, ce dimanche, de l’interview que le général Michel Aoun était supposé donner dimanche dernier à la MTV et qui avait été interdite par le ministère de l’Information.

M. Boueiz a tenu une conférence de presse hier après-midi au Palais Bustros au cours de laquelle il a également commenté la visite à Beyrouth du secrétaire d’Etat-adjoint américain, M. Martin Indyk.
Concernant Kfarfalous, le chef de la diplomatie a rappelé que le Conseil des ministres avait décidé il y a plus de deux mois, de rouvrir ce point de passage entre la région de Jezzine, contrôlée par l’ALS, et le reste du pays. Il a précisé que si cette décision a tardé à se concrétiser, c’est essentiellement à cause du déminage du secteur. «D’autres raisons nous ont aussi poussés à attendre un peu, a-t-il ajouté. Nous voulions nous assurer que le redéploiement militaire israélien dans cette région du sud du pays ne cache pas de pièges». Il convient de rappeler que les soldats israéliens et les miliciens de l’Armée du Liban-Sud avaient abandonné leurs positions dans la région de Kfarfalous au moment où circulaient des rumeurs sur un imminent retrait de la région de Jezzine.
M. Boueiz a estimé que lorsque la voie de Kfarfalous sera ouverte à la circulation les intentions israéliennes seront connues. «Nous verrons alors si Israël a voulu simplement lancer un ballon d’essai ou s’il veut réellement autoriser la réouverture d’une voie qu’il bloquait pour isoler Jezzine du reste du pays», a-t-il dit.
Le ministre des Affaires étrangères a par ailleurs situé la visite de M. Indyk, mardi à Beyrouth, dans le cadre des tentatives menées par les Etats-Unis pour relancer le processus de paix. Il a fait état dans ce cadre d’une «nouvelle dynamique américaine visant à convaincre le Premier ministre israélien de revenir aux principes établis à Madrid pour le processus de paix».
Au sujet de l’interview du général Aoun, le chef de la diplomatie a de nouveau estimé que son interdiction avait été «une erreur qui a servi le général». «Je ne crois pas que le général ait du nouveau à dire en plus des principes que nous connaissons et que nul ne conteste», a-t-il ajouté.
En réponse à une question, le chef de la diplomatie s’est félicité de la décision libyenne d’importer les pommes libanaises, soulignant qu’un premier accord a été conclu entre Beyrouth et Tripoli pour l’achat de 15 mille tonnes de pommes libanaises. M. Boueiz a précisé que ce seuil n’est pas fixe et peut être relevé, ajoutant qu’au départ la Libye voulait importer 7000 tonnes. Quant au prix, il pourra atteindre les 900 dollars la tonne.
M. Farès Boueiz n’a pas voulu donner de date précise pour la réouverture de la voie de jonction de Kfarfalous, soulignant qu’il appartient aux autorités militaires de le faire, en fonction des données dont elles disposent. Il s’est prononcé par ailleurs pour la diffusion, ce dimanche, de l’interview que le général Michel Aoun était supposé donner dimanche dernier à...