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Actualités - CHRONOLOGIE

Les réactions à l'étranger La France adopte une position de prudence

Le gouvernement français s’est exprimé hier avec prudence au lendemain de l’arrestation de nombreux partisans du général Michel Aoun qui protestaient contre son interdiction d’antenne sur la chaîne MTV.
«La France est attachée au principe de la liberté d’expression partout dans le monde. Nous connaissons l’attachement du peuple et des autorités libanaises à ce principe», a affirmé le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Mme Anne Gazeau-Secret.
En réponse aux questions des journalistes, le porte-parole a souligné qu’il ne lui appartenait pas «de commenter les affaires intérieures de pays tiers».
A Paris toujours, le président du «Rassemblement pour le Liban» (aouniste), M. Simon Abiramia, a été reçu au Quai d’Orsay où il a remis une lettre au chef de la diplomatie française, M. Hubert Védrine, portant sur ces derniers développements.
«Le RPL a exprimé son souhait de voir la France prendre une position ferme concernant les atteintes aux libertés publiques par le pouvoir libanais qui vient de faire la démonstration de son vrai visage, identique à celui de son régime tuteur syrien», affirme le rassemblement dans un communiqué.
Le RPL dit notamment faire «confiance» au président Jacques Chirac pour répondre aux «attentes du peuple libanais qui clame haut et fort son attachement à la liberté».
De son côté, dans une lettre adressée au premier ministre Rafic Hariri, l’organisation internationale de défense de la liberté de la presse, «Reporters sans frontières», a protesté contre l’interdiction de la diffusion de l’interview du général Michel Aoun. Il a demandé à M. Hariri d’user de toute son influence «afin que ces entraves à la libre circulation de l’information ne se renouvellent pas et que l’ensemble des composantes de la société libanaise puisse librement y accéder». «Notre organisation s’étonne de la violence de la répression d’une manifestation non-violente et des nombreuses arrestations qui ont suivi», conclut le communiqué.
A New York, le «Comité pour la protection des journalistes» a également adressé une lettre au président du Conseil, M. Rafic Hariri. Il y affirme notamment que les mesures prises en vue d’interdire la retransmission de l’interview du général Aoun contredisent l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU.
Le gouvernement français s’est exprimé hier avec prudence au lendemain de l’arrestation de nombreux partisans du général Michel Aoun qui protestaient contre son interdiction d’antenne sur la chaîne MTV.«La France est attachée au principe de la liberté d’expression partout dans le monde. Nous connaissons l’attachement du peuple et des autorités libanaises à ce...