Lors de la séance d’aujourd’hui, le tribunal doit en principe prononcer son verdict, mais de source bien informée, on apprend que la Cour pourrait reporter son jugement à une date ultérieure à la lumière d’un recours pour vice de forme présenté par l’avocat de M. Atallah, le député Boutros Harb.
M. Atallah avait été arrêté le 23 décembre dernier dans le sillage des interpellations effectuées après l’attentat contre un minibus transportant des ouvriers syriens à Tabarja cinq jours plus tôt. Il a été accusé de distribution de tracts signés par «la résistance chrétienne libanaise», une organisation inconnue qui n’a pas fait entendre parler d’elle depuis cette date. Ces tracts incitaient aux dissensions confessionnelles entre les Libanais. M. Atallah est également accusé de «contacts avec des agents de l’ennemi», en l’occurrence le chef du parti dissous des «Gardiens du cèdre», M. Etienne Sacre, lui-même condamné par contumace à la prison à perpétuité.
M. Atallah, qui a déclaré avoir été agressé par des inconnus quelques jours après la publication de l’acte d’accusation, se trouve actuellement à Paris.
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