Quatre cents personnes au déjeuner-rencontre de l'AFEL (photos)

C’est au restaurant «L’Os», Aïn Saadé, que l’Association du foyer de l’enfant libanais (AFEL) a accueilli cette année ses amis pour le déjeuner-rencontre annuel qu’elle organise à la veille des fêtes de fin d’année. Quatre cents personnes ont répondu à cette invitation. Une occasion de soutenir l’AFEL et de témoigner sa solidarité.
A l’entrée, un stand artisanal présente des articles faits-main par les mères des enfants de l’AFEL, aux couleurs de Noël: des sapins en tissu, des assiettes, des bonbonnières et des cendriers peints, des cartes, des napperons. Placés aux quatre coins de la salle, des panneaux présentent les différentes actions de l’association.
On prend place et les discussions vont bon train. Devant chaque assiette, une rose rouge, et un carton portant en lettres dorées le mot «merci». Un accueil attentionné, complété par le traditionnel «fattouche-moujaddara». Menu simple comme pour ne pas perdre de vue l’essentiel.
Grande amie de l’AFEL, Mme Neemat Kanaan, directeur général du ministère des Affaires sociales, a rappelé dans un mot de circonstance, que «l’AFEL est pionnière dans le domaine du travail social et humanitaire au Liban. Son action en faveur des enfants défavorisés n’a cessé de se développer. L’AFEL, a-t-elle ajouté, est un exemple à suivre de collaboration entre les secteurs publics et la société civile».

Equipe rajeunie

Président de l’AFEL, M. Gabriel Wardé a indiqué quant à lui que «l’AFEL a rajeuni ses cadres. Nos jeunes collaborateurs ont, en plus de leur diplôme, une rigueur dans le travail et l’organisation, un esprit créatif et une bonne dose d’amour et d’engagement», a-t-il dit. Pour mieux servir l’enfant et sa famille.
M. Gabriel Wardé a ensuite annoncé le redémarrage de l’atelier protégé de l’AFEL, ainsi que la signature d’un contrat de collaboration avec le ministère des Affaires sociales pour le programme de rattrapage scolaire dont bénéficient 65 enfants. «C’est une nouveauté et une ouverture dans les services sociaux de l’Etat libanais», a-t-il commenté, ajoutant qu’«un service d’aide en famille a par ailleurs été créé au sein du ministère précité; service que nous appliquons depuis notre fondation et qui a servi d’exemple...»
Le président de l’AFEL a enfin cité quelques projets de l’association avant de remercier «les partenaires et amis sans qui rien ne serait possible»: l’Etat libanais, la Mission pontificale, la Voix de la femme libanaise, les Amis de sœur Emmanuelle, la Société Saint-Vincent de Paul, la municipalité de Sin el-Fil — qui a récemment mis à la disposition des enfants et jeunes de l’AFEL un terrain de 1.500 m2 — et les jeunes volontaires, une soixantaine de «partenaires actifs, motivés et engagés», qui s’investissent de plus en plus dans les activités de l’association: colonies de vacances, week-ends du centre de Sin el-Fil, etc...
Au cours du déjeuner, les personnes présentes ont pu voir un film de Christiane Yazbeck qui raconte, en six minutes, comment «les enfants vivent avec l’AFEL». Des brochures ont également été distribuées.
Le déjeuner-rencontre de l’AFEL, une occasion annuelle de soutenir une bonne cause: celle de l’enfance, Liban de demain.

N.S