«Aujourd’hui, a ajouté M. Joumblatt, les caisses sont vides, alors que le ministère est supposé aider non seulement les déplacés, mais également les familles qui ont regagné leurs foyers, et sans aucune discrimination politique entre déplacés».
«Rationnement du
courant politique»
Le ministre des Déplacés, qui s’exprimait dans le cadre d’un congrès consacré aux affaires de la région de l’Iqlim el-Kharroub, a par ailleurs estimé que le rationnement drastique du courant électrique, dans cette région, a un «caractère politique».
Ces coupures, selon le ministre, visent à sanctionner la région, «qui a refusé la construction d’un barrage sur le fleuve Bisri, d’un coût de 250 millions de dollars, car la seconde rive de ce fleuve se trouve en ce moment dans une zone contrôlée par Israël et ses alliés».
Dans l’Iqlim el-Kharroub, les coupures de courant prolongées se multiplient et atteignent, par moments, 24h sur 24.
M. Joumblatt a refusé par ailleurs un projet de fusion des Offices des eaux du Barouk et du Mont-Liban. «Ce projet a été développé sous prétexte que Beyrouth a soif, mais cette fusion a des mobiles politiques et aura pour conséquence l’évaporation des eaux du Chouf», a déclaré M. Joumblatt.
Le ministre des Déplacés a également protesté contre l’existence de sphères d’influence dans l’administration publique et la sous-représentation des Libanais originaires de l’Iqlim el-Kharroub.
M. Joumblatt a soulevé la question du chômage dans le pays, précisant que 18.000 jeunes ont fait acte de candidature lorsqu’il s’est agi de recruter 1.500 gendarmes pour former une brigade anti-émeute.
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