M. Hariri a affirmé que «le Liban tente d’entretenir de bonnes relations non seulement avec les pays de l’Union européenne mais également avec tous les pays de la communauté internationale. Nous sommes hostiles seulement à Israël qui occupe une partie de notre territoire au Liban-Sud et dans la Békaa-Ouest. Nous œuvrons constamment à développer et à renforcer nos relations avec l’Europe et les Etats-Unis dans l’intérêt de toutes les parties».
Il a cependant fait remarquer que «les relations des Etats-Unis et de l’Europe avec Israël sont particulièrement solides et ne sont pas du même niveau que celles entretenues avec les pays arabes. Ce qui a contribué à créer un sentiment de mécontentement au sein du monde arabe. Nous souhaitons voir de meilleures relations entre l’Union européenne et le Liban d’une part et des relations plus équilibrées entre l’Union européenne et Israël de l’autre», a-t-il dit.
Le chef du gouvernement a souligné que «le Liban et la Syrie sont deux pays voisins liés par de nombreux et très importants intérêts. Ces deux pays doivent faire face au danger que représente l’Etat hébreu pour leur entité et leur pérennité».
En réponse à une question au sujet des détenus libanais en Israël, M. Hariri a affirmé que de «nombreux Libanais se trouvent dans les geôles israéliennes sans aucun motif légal au regard du droit international ou même de la législation israélienne». Il a souligné que les autorités israéliennes refusent l’élargissement de certains prisonniers libanais séquestrés depuis 1982 qui ont purgé pourtant leur peine.
Abordant le volet de la situation politique du pays, M. Hariri a déclaré que les autorités font face à des difficultés représentées par le refus de certaines parties de l’accord de Taëf et de la réconciliation nationale qui a suivi.
Pour ce qui est de la situation économique, le chef du gouvernement a souligné que la balance commerciale accuse un déficit mais que la balance des paiements est excédentaire en raison des investissements étrangers au Liban.
Et d’ajouter que «le Liban doit affronter trois problèmes principaux. Il s’agit de l’accroissement de la dette publique, du déficit budgétaire et de la mise en œuvre d’une réforme administrative».
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