Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Bahia Hariri : l'école officielle est en plein chantier

Mme Bahia Hariri, présidente de la commission parlementaire pour l’éducation, affirme que, pour la première fois, «il y a un plan pour l’éducation». Selon elle, «il y a 1100 écoles officielles bien réparties sur l’ensemble du territoire libanais». Elle précise qu’une carte des écoles devrait bientôt être prête. «Les bâtiments sont de qualité variable, poursuit-elle, certains étant assez vieux et ne disposant pas d’une infrastructure valable. Mais l’Etat travaille à améliorer la situation».
Sur l’augmentation du nombre d’élèves dans le secteur public, Mme Hariri déclare: «En 1992, il y avait 140 mille élèves dans les écoles officielles. En 1996, il y en avait déjà 350 mille. A Saïda seulement, j’ai aidé 1200 élèves à intégrer le secteur public. Les chiffres de cette année n’ont pas encore été publiés». Mme Hariri a nié que certains élèves soient refusés dans les écoles publiques. «Nous avons demandé aux directeurs de ne pas refuser les demandes, et nous avons procédé à une redistribution des élèves dans des écoles qui se situent dans leur zone géographique», a-t-elle expliqué.
Mme Hariri a commenté le niveau dans ces écoles: «Le niveau s’améliore chaque année. Le secteur public est toujours plus performant au niveau du secondaire que du primaire, mais cela devrait changer incessamment. D’ailleurs, le jardin d’enfants a été introduit cette année avec 150 maternelles créées. Les professeurs sont soumis à des sessions de perfectionnement. Les résultats aux examens officiels ont parfois été supérieurs à ceux de certaines écoles privées. Les nouveaux programmes sont d’une grande qualité».
Le député de Saïda a également abordé le sujet du projet de regroupement des écoles (qui date des années 70). Ce projet consiste à regrouper certaines petites écoles afin qu’elles ne forment plus qu’une seule, plus performante. Selon Mme Hariri, le regroupement des écoles serait maintenant sérieusement envisagé par l’Etat, et ferait partie du plan des 100 milliards, étalé sur 5 ans.
Le président de la commission pour l’éducation affirme que «l’école publique est en plein chantier et que des projets de construction, de recrutements de professeurs sont tout le temps discutés au Parlement (par lequel tout plan doit passer)». «Nous collaborons étroitement avec le ministère de l’Education dans l’optique du développement de ce secteur», ajoute-elle. Mme Hariri a cependant précisé que «les écoles privées ne sont pas du ressort de l’Etat et qu’elles devraient donc veiller à leurs propres intérêts». «Notre but est de réserver des places dans le secteur public à 85% des élèves du Liban», conclut-elle.
Mme Bahia Hariri, présidente de la commission parlementaire pour l’éducation, affirme que, pour la première fois, «il y a un plan pour l’éducation». Selon elle, «il y a 1100 écoles officielles bien réparties sur l’ensemble du territoire libanais». Elle précise qu’une carte des écoles devrait bientôt être prête. «Les bâtiments sont de qualité variable,...