Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGE

Après 22 ans de fermeture Le musée national dévoile ses trésors à toute la république (photos)

«Le Musée était une ligne de démarcation imposée par la guerre. Il est aujourd’hui le lieu de rencontre de tous les Libanais» a dit le président Elias Hraoui. «Ces lieux, phare de notre glorieux passé, sont le symbole de la Nation et la projection de notre avenir prometteur...». M. Hraoui, qui a loué les efforts de tout le monde (fonctionnaires à la DGA, amis du musée et membres de la Fondation nationale du patrimoine), a rappelé le rôle déterminant de l’émir Maurice Chéhab, conservateur du Musée de 1928 à 1983 et qui, au péril de sa vie, a sauvé des vandales et des bombardements les trésors archéologiques. Le chef de l’Etat a mis également l’accent sur «notre mémoire, atout majeur dans notre lutte pour reconstruire le Liban, parce que sans racines l’être ne peut survivre nulle part...» a conclu le président.
Dans les allées de l’histoire, «L’Orient-Le Jour» a rencontré Mme Mona Hraoui . Mettant l’accent sur l’effort qui reste à entreprendre pour que le Musée national de Beyrouth retrouve sa place dans le circuit des grands musées et réponde aux exigences de la muséographie moderne , la Première Dame a indiqué que l’année 98 verra la réhabilitation globale du Musée.
Invité par le gouvernement libanais à l’inauguration du Musée national, M. Camille Cabana, directeur de l’IMA, s’est dit heureux de constater «l’avancement des travaux et la qualité de la restauration». Il a déclaré à «L’Orient-Le Jour» que sa rencontre hier, avec le ministre Fawzi Hobeiche, a abouti à la signature de «l’accord définitif sur l’organisation, le 22 octobre 1998, de l’exposition sur le Liban à l’IMA, Paris... La manifestation comportera une exposition patrimoniale de plusieurs centaines de pièces archéologiques. Les pièces qui seront exposées viendront pour la plupart du Musée national de Beyrouth. Certaines feront l’objet d’une restauration, soit ici-même avec l’aide des services muséographiques français, soit en France . On y verra même des statues volumineuses. L’exposition empruntera également quelques pièces à des musées étrangers, américains, italiens, allemands...» a souligné M. Cabana.
Signalons qu’à l’instar du Louvre, du Met et autres grands musées, des reproductions d’objets archéologiques sont vendues à la Boutique du Musée.
Après quatre ans de travaux, les Libanais ont, enfin, accès à une partie de cette richesse passée qui est la leur.

May MAKAREM
«Le Musée était une ligne de démarcation imposée par la guerre. Il est aujourd’hui le lieu de rencontre de tous les Libanais» a dit le président Elias Hraoui. «Ces lieux, phare de notre glorieux passé, sont le symbole de la Nation et la projection de notre avenir prometteur...». M. Hraoui, qui a loué les efforts de tout le monde (fonctionnaires à la DGA, amis du musée et...