Dans un discours de circonstance prononcé en anglais et en français (selon la tradition canadienne), M. Gemayel a considéré que «le Liban paye toujours le prix du conflit israélo-arabe». Il a ensuite exposé sa conception d’un mécanisme de retrait israélien du Liban «comme première étape à une solution globale du problème libanais, suivie du retrait de toutes les armées étrangères de son territoire».
M. Gemayel a également rappelé à l’audience les valeurs qu’incarne le Liban. «La liberté, la démocratie et la coexistence sont aujourd’hui menacées dans notre pays, à moins d’une intervention du monde libre pour les sauver», a souligné l’ancien chef de l’Etat.
L’ancien président de la République s’est ensuite adressé en arabe aux Libanais venus l’écouter. Il a mis l’accent sur «l’importance de l’unité nationale et la nécessité d’activer la diaspora libanaise dans le monde, afin de mieux servir la cause de notre pays».
Au cours de cette célébration, d’autres orateurs ont pris la parole: les deux députés canadiens d’origine libanaise, MM. Jacques Harb et Marc Assaad, le sénateur canadien d’origine libanaise, M. Pierre Debbané, l’évêque du Canada pour les catholiques, Mgr Michel Hakim, et l’évêque du Canada pour les maronites, Mgr Joseph Khoury.
Un séminaire avait auparavant été tenu à Ottawa par la section canadienne du parti Kataëb, sous la présidence du chef de cette section, M. Elie Matta, et avec la participation des membres de son bureau exécutif, de M. Gemayel, et du président du comité d’émigration du parti, M. Toufic Souaid.
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