Le tribunal de première instance de Beyrouth, présidé par le juge Nehmé Lahoud, a rendu hier son verdict dans l’affaire des élections de la CGTL qui s’étaient produites le 24 avril dernier dans des conditions particulièrement contestées. Le tribunal a rejeté dans ce cadre la demande d’invalidation de l’élection du comité exécutif de la Centrale syndicale présidée par M. Ghanim Zoghbi.
Plusieurs fédérations syndicales fidèles à M. Elias Abou Rizk avaient engagé une procédure judiciaire pour invalider le scrutin organisé en avril dernier par l’actuel président de la CGTL (M. Zoghbi), sous l’égide du ministère des Affaires sociales. Accusant le gouvernement d’être directement intervenu dans ces élections en mettant sur pied, notamment, un corps électoral façonné sur mesure, les syndicats opposants conduits par M. Abou Rizk affirmaient que le scrutin qui avait placé M. Zoghbi à la tête de la CGTL était entaché d’illégalité.
Au terme de sept mois de polémiques et de débat passionné sur la légalité (et, surtout, la légitimité) du directoire actuel de la Centrale syndicale, la Justice a finalement dit hier son dernier mot en rejetant la plainte des syndicats opposants.
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