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Actualités - REPORTAGE

Les expos de la semaine (photos)

La galerie Emmagoss accroche jusqu’au 29 novembre, les œuvres récentes de Chawki Chamoun. Soixante-quinze acryliques qui présentent selon l’artiste «les possibilités infinies de l’autre dimension de la réalité». La nouvelle cuvée de Chamoun est radicalement différente de ses productions des deux dernières années. En effet, le peintre des «verdoyances aquatiques» est passé à un registre différent. Plus abstrait, plus éloigné des paysages extérieurs et a contrario plus proche des images d’un monde perçu à travers le prisme de son intériorité.
Sur un fond noir et blanc éclatent les couleurs, jaillissant directement du tube ou étalées par larges aplats de pinceau. Et qui reproduisent, au gré de l’inspiration de Chamoun, tantôt le mouvement des chevaux au galop, tantôt des natures mortes «modernes» ou encore des paysages intérieurs.

Coup d’envoi de la nouvelle saison artistique à la galerie Bekhazi (Achrafié) par une exposition des œuvres de onze peintres et sculpteurs. Quelque quatre-vingts pièces, entre huiles, aquarelles, pastels, acryliques et sculptures en bois, en cuivre ou en métal.
Il y a, d’une part, des toiles abstraites traitées par tourbillons de couleurs fortes comme dans les pastels de Georges Bekhazi, par superpositions d’aplats de peinture aux tonalités vives-acidulées (Georges Sader) ou encore de manière géométrique comme dans les acryliques de Adnan Khouja.
Il y a, d’autre part, les tableaux à femmes. Evanescentes dans des scènes moitié champêtres moitié inspirées de la mythologie ou, dénudées et lascives dans les compositions de Pierre Chedid.
Les aquarellistes restent, eux, fidèles à leur thème de prédilection: le paysage. Mais tandis que le Père Jean Jabbour le reproduit de manière traditionnelle, Michel Rouhana le nimbe d’un halo de nostalgie, Fouad Jaouhar le rend grouillant de monde et Georges Akl y ajoute des personnages proches du naïf.
L’unique sculpteur de cette assemblée d’artistes, Mohammed El Haffar, n’est pas en reste puisque sa production, riche et variée, ponctue l’espace de la salle d’exposition de bustes féminins aux courbes arrondies et sensuelles.
L’exposition se tiendra jusqu’au 29 novembre.

La femme est à l’honneur à la galerie L’Entretemps (Mansourié), qui présente, jusqu’au 7 décembre, les œuvres de cinq artistes en jupon. En peinture, mosaïque, céramique et photo, un thème unique «l’éternel féminin». Greta Naufal le reproduit sur des toiles traitées en mixed-médias, Ghada Saghieh le représente par le nu, tandis que Myrna Mouzannar le conçoit en gestes et attitudes séductrices qu’elle fixe sur des clichés en noir et blanc ou en «unicolor». Plus abstraites, les mosaïques de Feryale Massabni représentent des symboles féminins au dessin stylisé.

Fer forgé au Centre Toufic Tabbara

Artishow présente, jusqu’au 10 décembre, au Centre Toufic Tabbara (Zarif) «Le fer sous toutes ses soudures». Une exposition des créations de Maria Halios. Une vingtaine de meubles et d’objets décoratifs en fer forgé. Des pièces uniques, d’inspiration à la fois médiévale et design contemporain. Lampes, tables, chandeliers.... en fer martelé, granulé, mélangé avec du verre ou du bois. Des objets qui ont aussi la particularité de se démonter facilement.

Mounira Mousli chez «World of Art»

La galerie «World of Art» (Ramlet el-Bayda) accueille, jusqu’au 29 novembre, une trentaine de mixed-médias de la séoudienne Mounira Mousli. Des tableaux de peinture sur soie, sur tissu de lin, des points de croix insérés dans des cadres de bois brut, des céramiques murales, ainsi que des encres et collages, montrent les différentes facettes du parcours artistique de Mounira Ahmad Mousli. Un style particulier....

La galerie Epreuve d’artiste expose, jusqu’au 29 novembre, 18 mixed-médias de Maggy Khoury.
Des huiles et pastels à l’huile sur carton, sur lesquels l’artiste insère, coud et fixe des fils et de minuscules pièces de bois qu’elle recouvre de peinture. Cela donne des tableaux très esthétiques, réalisés en juxtaposition de carrés de couleurs qui donnent l’impression d’avoir été assemblés au fil et à l’aiguille. Très belles harmonies de couleurs turquoise, marron et violet traitées à petits traits de pinceau et qui donnent à l’ensemble un effet mosaïque...

La galerie Rochane (Verdun) accroche, jusqu’au 4 décembre, les œuvres récentes de Leila Beydoun Chalabi. Une cinquantaine d’huiles et de lavis aux tonalités éclatantes, qui «traduisent des expériences sensorielles provenant d’un vécu intime» et «qui supportent une libération très grande d’énergie», écrit Gonzalo Belmonte, un critique français, sur le carton d’invitation.
En effet, les toiles de Leila Chalabi abondent de formes et de couleurs. Et, dans un désordre savamment élaboré, se juxtaposent traits de pinceau, coupures de journaux et dessins d’objets qui n’ont a priori aucun lien commun. Cela donne des peintures dénuées de toute conformité restrictive...

Aux cimaises de Dar An-Nadwa, (rue de Baalbeck, Hamra), jusqu’au 29 novembre, une centaine de tableaux à l’huile de Mowaffak Jammal, un peintre syrien originaire de Hama. Ce sont des paysages, des vues de villes anciennes, des ports de pêche, des ruelles dallées.
L’artiste représente surtout Hama, Tripoli et Saïda, dont il veut faire ressortir la ressemblance. Du figuratif classique donc, pour ces images «à l’ancienne», aux couleurs ocre, beige et jaune.
La galerie Emmagoss accroche jusqu’au 29 novembre, les œuvres récentes de Chawki Chamoun. Soixante-quinze acryliques qui présentent selon l’artiste «les possibilités infinies de l’autre dimension de la réalité». La nouvelle cuvée de Chamoun est radicalement différente de ses productions des deux dernières années. En effet, le peintre des «verdoyances aquatiques»...