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Actualités - CHRONOLOGIE

L'enfer de la circulation à Beyrouth

Pour la deuxième journée consécutive, les automobilistes ont été pris, hier matin, dans des embouteillages inextricables à l’entrée nord de la capitale et dans la plupart des quartiers intérieurs de Beyrouth, notamment dans les secteurs Est.
En raison de la répétition effectuée par des unités de l’armée libanaise dans le cadre des préparatifs du défilé du 22 novembre, de nombreuses rues principales ont été fermées à la circulation, dès l’aube, dans le périmètre du Musée, du Palais de Justice, de la rue de Damas et des intersections menant à Badaro, Furn el-Chebback et Sodeco.
Jusqu’en début d’après-midi, le cœur même de la capitale a ainsi été interdit au trafic automobile pendant les heures de pointe, et au moment où les Libanais se rendaient (ou plutôt tentaient de se rendre) à leur lieu de travail. Conséquence inéluctable de ces répétitions: les automobilistes ont été bloqués et immobilisés sur les routes des heures durant.
Ce n’est pas la première fois, note-t-on, que des quartiers entiers au cœur de la capitale sont interdits à la circulation pendant les heures de pointe du fait des répétitions précédant le défilé du 22 novembre. La question que se posent de nombreux Libanais sur ce plan est de savoir pour quelles raisons les autorités concernées s’obstinent à ne pas vouloir organiser ces répétitions générales tard dans la nuit, de manière à éviter la perte de dizaines de milliers d’heures de travail à un moment où le pays se débat dans une crise économique et financière particulièrement grave.

Les mesures prévues
pour le 22 novembre

Par ailleurs, et à l’occasion du défilé militaire organisé demain pour la fête de l’Indépendance, la direction générale des FSI a publié un communiqué indiquant que «le pont Barbir sera interdit à la circulation» et que «seuls les convois officiels (le chef de l’Etat, le président de la Chambre, le président du Conseil, le ministre de la Défense, le commandant en chef de l’armée et le chef d’état-major) y auront accès».
Le commandement général des FSI précise aussi que le stationnement et la circulation seront interdits sur l’avenue Abdallah Yafi, du rond-point Tayouné au pont Barbir, tout au long de l’avenue qui mène de ce même rond-point à celui de Chatila et qui aboutit au pont Barbir, tout au long de l’avenue Béchara el-Khoury ainsi que dans les rues Koleilat, Mohammad el-Hout, avenue du 22 novembre, le Musée, rond-point du Palais de Justice, la place Abed et le pont de la Fiat.
Il en sera de même pour la rue de Damas à partir du croisement Sodeco en passant par la faculté de médecine, le musée, croisement de la Buick, croisement de l’avenue Sami Solh et rond-point Tayouné.
Ces interdits portent aussi sur les rues adjacentes à l’hôpital militaire, à l’Hôtel-Dieu et dans l’enceinte de l’hippodrome.
Les rues donnant accès au rond-point Tayouné, au rond-point Chatila, à l’avenue Omar Beyhum, à l’hôpital Makassed, et à l’avenue du 22 novembre seront interdites à la circulation.
La circulation allant de Ouzaï vers Mazraa sera déviée sur l’axe Ouzaï-Basta.
Pour les Libanais désireux se rendre à pied sur la place du défilé ils devront emprunter les axes Corniche du Fleuve-le Musée, corniche Mazraa-hôpital Barbir, ancienne route de Saïda-rond-point Tayouné.
Les dépanneuses des FSI délogeront tout véhicule en infraction.
Pour la deuxième journée consécutive, les automobilistes ont été pris, hier matin, dans des embouteillages inextricables à l’entrée nord de la capitale et dans la plupart des quartiers intérieurs de Beyrouth, notamment dans les secteurs Est.En raison de la répétition effectuée par des unités de l’armée libanaise dans le cadre des préparatifs du défilé du 22...