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Actualités - CHRONOLOGIE

Tarek Aziz pourrait visiter Damas, annonce Chareh



Le vice-premier ministre irakien Tarek Aziz pourrait se rendre à Damas, ce qui serait la première visite d’un dirigeant irakien en Syrie depuis le début des années 80. L’annonce en a été faite lundi par le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh alors que le numéro deux du régime de Bagdad était reçu à Rabat par le roi Hassan II du Maroc. Les contacts du dirigeant irakien visent à expliquer la position de son pays dans la crise qui l’oppose à l’ONU, mais surtout aux Etats-Unis, dont le secrétaire d’Etat vient de tenter sans succès de rallier les pays arabes à son point de vue.
M. Tarek Aziz «pourrait visiter Damas au cours de sa tournée arabe. En tout cas, il l’a demandé», a indiqué M. Chareh en réponse à la question d’un journaliste alors qu’il saluait son homologue koweitien, cheikh Sabah Ahmad Sabah, à son départ de Damas.
«Si la visite a lieu, elle portera sur des questions relatives à l’intérêt du Koweit, du peuple irakien, de la région du Golfe et à la situation arabe en général», a ajouté M. Chareh.
La Syrie estime que «toute crise dans n’importe quelle région de la patrie arabe devrait être traitée en tenant compte de l’intérêt supérieur arabe», a-t-il ajouté.
M. Chareh a formulé l’espoir qu’«il n’y ait aucune escalade» dans la crise entre l’Irak et l’ONU, estimant qu’«une confrontation ne serait dans l’intérêt de personne et pas dans celui de la sécurité et de la stabilité de la région».
Le chef de la diplomatie syrienne a, une nouvelle fois, appelé l’Irak à «se conformer aux résolutions du Conseil de Sécurité», ajoutant que son pays «coordonnait» son action avec l’Egypte dans la crise actuelle.
M. Aziz a entamé dimanche par Rabat une tournée qui doit le conduire également dans quatre autres pays d’Afrique du Nord: Algérie, Egypte, Libye et Tunisie. Lundi, il a été reçu par le souverain chérifien, qui avait à ses côtés son premier ministre, M. Abdellatif Filali. M. Aziz doit quitter le Maroc aujourd’hui mardi, a indiqué un responsable marocain, qui n’a pas précisé quelle serait sa destination.

Les contacts d’Albright

Le chef de la diplomatie américaine, de son côté, a effectué une tournée éclair dans quatre pays du Golfe (Qatar, Bahrein, Koweit, Arabie Séoudite) sans obtenir un appui à une éventuelle opération militaire contre l’Irak.
L’Arabie Séoudite, certes, a appelé Bagdad à se conformer à la résolution 1.134, qui menace l’Irak de nouvelles sanctions s’il entrave les inspections de l’ONU, mais elle a insisté sur la recherche d’une solution diplomatique.
Quant au Koweit, son ministre des Affaires étrangères a fait savoir qu’il ne souhaitait aucune confrontation militaire, soulignant que le pays «ne servira pas de base à une action contre l’Irak». Bahrein et Qatar enfin ont eux aussi marqué leur réticence à voir l’Amérique lancer une attaque contre l’Irak.

Le vice-premier ministre irakien Tarek Aziz pourrait se rendre à Damas, ce qui serait la première visite d’un dirigeant irakien en Syrie depuis le début des années 80. L’annonce en a été faite lundi par le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh alors que le numéro deux du régime de Bagdad était reçu à Rabat par le roi Hassan II du Maroc. Les contacts...