Le ministre des Affaires étrangères a tenu ces propos virulents à l’occasion d’un meeting oratoire organisé à Maaysra, dans le Kesrouan: «En provoquant des crises politiques, on cherche en réalité à camoufler la crise économique. Nous devons avoir plus que jamais une vision globale politique et socio-économique de la situation. Il ne s’agit pas d’avoir recours à des tactiques ou d’improviser des projets non planifiés», a-t-il ajouté avant de poursuivre: «On n’a plus le droit de sous-estimer le Liban et de le réduire à un simple pays de services comme si nous n’étions qu’un bureau de courtage sans agriculture, sans industrie et sans commerce».
Sur le plan politique, M. Boueiz a estimé notamment que «le gouvernement devrait comprendre toutes les forces vives du pays».
«Nous nous adressons essentiellement à ceux qui ont pratiquement exercé un pouvoir personnel durant de nombreuses années: où en est donc le projet économique?» s’est-il demandé, réclamant dans le même temps «une réforme en profondeur au double niveau économique et politique».
Par ailleurs, le chef de la diplomatie s’est lancé dans une longue diatribe contre «la nouvelle agression» dont l’Irak est victime «sous prétexte d’appliquer la légalité internationale».
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Billets froissés, déchirés ou tachés : ces dollars dont personne ne veut au Liban