Hanoi, de notre envoyé spécial Roger GEHCHAN. —
Quand Jacques Chirac et Rafic Hariri font tandem, cela donne quoi? Un joli succès pour le Liban. Grâce à leurs efforts conjugués, le président français, dans son légendaire style à la hussarde, et le premier ministre libanais, grâce à ses forcings et son mental de gagneur, ont réussi une véritable gageure: obtenir que le neuvième sommet de la francophonie, celui de 2001, qui sera le premier du vingt-et-unième siècle, soit organisé à Beyrouth, alors même qu’il avait été promis à la Roumanie.
Ce sera un événement considérable, qui aura un retentissement international. Imaginez plutôt: les chefs d’Etat et de gouvernement de plus de cinquante pays, représentant quelque chose comme un demi-milliard de personnes, réunis pendant deux à trois jours dans la capitale libanaise dans le cadre des travaux d’une organisation internationale aspirant à jouer un rôle politique dans le monde. Et 300 à 500 journalistes des cinq continents couvrant leurs activités. Maintenant, les Libanais ont quatre ans pour se préparer. Et pas seulement sur le plan logistique, administratif et médiatique. Sur le plan politique aussi, ils devraient mettre à profit ce délai pour offrir au monde l’image d’un pays enfin réconcilié avec lui-même, ayant exorcisé ses démons et résolument tourné vers l’avenir.
Rien n’indiquait, au départ, que le septième sommet de la francophonie, réuni à Hanoi, approuverait la proposition de M. Hariri d’accueillir au Liban le sommet de 2001. La Roumanie et Haïti avaient présenté leur candidature bien avant le Liban et la première pensait être sûre de l’emporter, de nombreuses délégations lui ayant promis de voter en sa faveur. Mais c’était compter sans l’appui
Quand Jacques Chirac et Rafic Hariri font tandem, cela donne quoi? Un joli succès pour le Liban. Grâce à leurs efforts conjugués, le président français, dans son légendaire style à la hussarde, et le premier ministre libanais, grâce à ses forcings et son mental de gagneur, ont réussi une véritable gageure: obtenir que le neuvième sommet de la francophonie, celui de 2001, qui sera le premier du vingt-et-unième siècle, soit organisé à Beyrouth, alors même qu’il avait été promis à la Roumanie.
Ce sera un événement considérable, qui aura un retentissement international. Imaginez plutôt: les chefs d’Etat et de gouvernement de plus de cinquante pays, représentant quelque chose comme un demi-milliard de personnes, réunis pendant deux à trois jours dans la capitale libanaise dans le cadre des travaux d’une organisation internationale aspirant à jouer un rôle politique dans le monde. Et 300 à 500 journalistes des cinq continents couvrant leurs activités. Maintenant, les Libanais ont quatre ans pour se préparer. Et pas seulement sur le plan logistique, administratif et médiatique. Sur le plan politique aussi, ils devraient mettre à profit ce délai pour offrir au monde l’image d’un pays enfin réconcilié avec lui-même, ayant exorcisé ses démons et résolument tourné vers l’avenir.
Rien n’indiquait, au départ, que le septième sommet de la francophonie, réuni à Hanoi, approuverait la proposition de M. Hariri d’accueillir au Liban le sommet de 2001. La Roumanie et Haïti avaient présenté leur candidature bien avant le Liban et la première pensait être sûre de l’emporter, de nombreuses délégations lui ayant promis de voter en sa faveur. Mais c’était compter sans l’appui
Hanoi, de notre envoyé spécial Roger GEHCHAN. —Quand Jacques Chirac et Rafic Hariri font tandem, cela donne quoi? Un joli succès pour le Liban. Grâce à leurs efforts conjugués, le président français, dans son légendaire style à la hussarde, et le premier ministre libanais, grâce à ses forcings et son mental de gagneur, ont réussi une véritable gageure: obtenir que le...
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