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Actualités - CHRONOLOGIE

Nouvelle convention entre l'ESA de Beyrouth et deux grandes écoles françaises (HEC) et (ESCP)

MM. Christian Vulliez, directeur général adjoint de la CCI Paris, Bernard Ramanantsoa, directeur général du groupe HEC, et Mme Chantal de Chanterac, directeur général du groupe ESCP ont été reçus à Beyrouth par M. Roger Ourset, directeur général de l’«ESA». C’est ainsi que, pour la troisième fois, s’est tenue la réunion du comité d’orientation de l’Ecole Supérieure des Affaires» et a été signée une convention couronnant la coopération entre la grande école libanaise et les groupes HEC et ESCP dont la renommée internationale a été justifiée par la formation d’un nombre impressionnant de cadres supérieurs à travers le monde
Plusieurs conventions ont été signées depuis le lancement de l’ESA afin de peaufiner cette complexe, mais efficace, collaboration franco-libanaise, en matière d’enseignement dans un domaine particulièrement sensible au Liban: le monde des affaires; complexe parce qu’elle fait appel à plusieurs rouages des secteurs privé et public. Ainsi, les précédents accords ont été signés pour la mise en place et le fonctionnement de l’ESA, entre les Etats libanais et français, la Banque Centrale du Liban et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et entre l’ambassade de France à Beyrouth et le gouverneur de la BDL. Le nouvel accord, signé hier, concerne un plan de coopération entre les groupes HEC, ESCP et l’ESA de Beyrouth qui entre donc cette fois directement et définitivement dans le giron de ces grandes écoles. La répercussion à terme étant pour les élèves de l’ESA d’avoir une référence à la hauteur de leur savoir-faire, mais surtout dans un premier temps, l’ESA bénéficiera d’un appui au quotidien tant par la présence physique de professeurs français dont le niveau est au moins d’un doctorat qu’au niveau de l’ensemble de l’ingénierie de l’enseignement HEC-ESCP. La convention en question a donc été entérinée par MM. Riad Salamé, gouverneur de la Banque Centrale et Daniel Jouanneau, ambassadeur de France, en présence des directeurs généraux des établissements concernés. Après, une première promotion de cinquante étudiants qui achève ses travaux en décembre prochain, il semble que la qualification des élèves de l’ESA corresponde à la demande des chefs d’entreprise locales, notamment les banques, mais aussi au plan international, puisqu’une des étudiantes libanaises a reçu une proposition d’un groupe international anglais, pour poste à l’étranger. Pour M. Christian Vulliez «le programme de mise en place de l’ESA de Beyrouth a été respecté parfaitement par l’équipe de M. Ourset et nous devons maintenant développer les activités de cette école. Avec ce nouveau protocole et l’ouverture de l’«Institut Financier» en début d’année 98, un nouveau souffle sera donné tant sur le plan pédagogique à cet établissement d’enseignement supérieur tant souhaité par les autorités libanaises. Du coté français, le dernier changement de gouvernement n’affecte en rien les aides prévues pour cette implantation. Cet engagement pris par la France l’est au niveau de l’Etat français et des seuls gouvernants. La volonté politique qui a conduit à la mise en place de l’ESA est durable tout comme l’est l’implantation de notre enseignement». a précisé M. Vuliez.

L’objectif de l’ESA: une scolarité reconnue au plus haut niveau et 80% d’embauches à la sortie

Interrogés par «Orient-le-Jour», Mme de Chanterac précise «que la qualité même des élèves libanais donne un potentiel de réussite élevé des promotions de l’ESA dans la vie active. Beyrouth retrouvera son rôle, pour le moins régional, et dans ce contexte, les cadres formés par l’ESA ont eux-mêmes des possibilités des carrières intéressantes dans la région, à commencer par le Liban où les banques ont un besoin pressant de compétences en terme de gestion au niveau d’un MBA». Pour M. Ourset, même si effectivement la scolarité et le diplôme de l’ESA donne accès (au niveau du doctorat) aux plus grandes écoles et universités à travers le monde, c’est avant tout l’attitude même des étudiants de l’ESA dans la vie active qui fera leur réputation et celle de leur école. Toutefois, avec la nouvelle convention signée hier, le diplôme MBA de l’ESA signé par son directeur sera contresigné par l’ensemble des institutions qui la soutiennent tels le gouvernement libanais, la CCIP, le gouverneur de la BD et les DG des écoles «mères». L’objectif est clair, pour M. Ourset: «Quatre-vingt pour cent des étudiants sortant diplômés de l’ESA seront admis au sein d’une entreprise rapidement»; Quant à M. Ramanantsoa, il estime que, devant la globalisation des marches, l’internationalisation de l’enseignement doit suivre et dans ce sens le support des groupes HEC et ESCP, implantés à travers le monde doit être bénéfique pour l’ESA».
Hier, s’est aussi tenue la troisième réunion du Comité d’Orientation auquel participe tout ce compte le tissu économique libanais. Ainsi, ont participé à l’orientation de la stratégie de l’école et à l’élaboration de son soutien financier, Mme. Adnan Kassar, président de la CCIB, Riad Salamé, gouverneur de la BDL, François Bassil, président de l’Association des banques, Jacques Sarraf, président de l’ALI et Roger Nasnas, président du RDCL, ainsi que les directeurs généraux des groupes enseignants impliqués dans l’ESA. L’essentiel de la réunion a porté sur l’avenir proche de l’ESA et son développement à travers les MBA à temps partiel prochainement mis en place, mais aussi avec en début d’année l’ouverture de salles de marché en temps réel ou les étudiants participant à la branche «Institut Financier» pourront s’exercer aux métiers les plus recherchés au Liban et... ailleurs.

Gérard de HAUTEVILLE
MM. Christian Vulliez, directeur général adjoint de la CCI Paris, Bernard Ramanantsoa, directeur général du groupe HEC, et Mme Chantal de Chanterac, directeur général du groupe ESCP ont été reçus à Beyrouth par M. Roger Ourset, directeur général de l’«ESA». C’est ainsi que, pour la troisième fois, s’est tenue la réunion du comité d’orientation de l’Ecole...