Directeur général des Editions Hachette, Jacques Lehn est de passage à Beyrouth à l’occasion du Salon «Lire en français et en musique». Une visite qui coïncide également avec deux autres manifestations, auxquelles M.Lehn a assisté, hier, en tant que vice-président de la Fondation Hachette: le lancement de «La Tournée des écoles» et l’inauguration de la «Médiathèque Louis Hachette» au Collège La Sagesse d’Achrafieh.
«La Maison Hachette ne s’est jamais portée aussi bien», lance d’emblée Jacques Lehn, tout sourire. Il rappelle que «Hachette, c’est le livre bien sûr, mais aussi la presse, la radio, la télévision, le cinéma et le multimédia. Nous avons enregistré d’excellents résultats, tous chapitres confondus», indique-t-il, «et je pense que 97 sera encore meilleure».
Au Liban, depuis 1991, la vente des livres Hachette a triplé.
«Côté presse», ajoute Jacques Lehn, «nous envoyons chaque année au Liban, aux Messageries du Moyen-Orient, à peu près 650 titres. Différents journaux et magazines que M.Georges Tabet se charge de diffuser ensuite...». Et de souligner: «Même pendant les événements, des représentants d’Hachette continuaient de visiter régulièrement le Liban, jusqu’à trois ou quatre fois par an. Nous avons eu raison», dit-il, «et aujourd’hui, au moment où le pays «repart», nous sommes heureux d’être là».
Créée en 1989, la Fondation Hachette s’est déployée quant à elle dans plusieurs pays. A Beyrouth, elle collabore avec le Collège La Sagesse (Achrafieh) depuis 1995. «Et aujourd’hui, la Fondation multiplie ses actions au Liban», note M.Lehn. «Il s’agit de dons importants d’ouvrages -des bibliothèques entières- que nous faisons de très bon coeur, parce que nous sommes attachés à la francophonie, au livre, et au Liban», ajoute-t-il. «Personnellement, j’y ai vécu il y a trente ans; mes liens avec ce pays sont donc anciens. J’étais professeur, durant deux ans, dans un Collège de Pères Blancs dans la Békaa». Un travail inscrit dans le cadre de la coopération culturelle franco-libanaise.
Jacques Lehn rappelle enfin que «depuis deux ans déjà, la Maison Hachette coédite des livres scolaires — mathématiques et bientôt français — avec la Librairie Antoine. Hachette fournit le matériel pédagogique et s’occupe de mise en page», explique-t-il. «Cependant, pour une meilleure adaptation aux problèmes scolaires locaux, la conception de ces livres est réservée à des enseignants libanais».
Dons de biblios, coproduction, échanges... Hachette agit pour une francophonie meilleure.
Propos recueillis par
Natacha SIKIAS
«La Maison Hachette ne s’est jamais portée aussi bien», lance d’emblée Jacques Lehn, tout sourire. Il rappelle que «Hachette, c’est le livre bien sûr, mais aussi la presse, la radio, la télévision, le cinéma et le multimédia. Nous avons enregistré d’excellents résultats, tous chapitres confondus», indique-t-il, «et je pense que 97 sera encore meilleure».
Au Liban, depuis 1991, la vente des livres Hachette a triplé.
«Côté presse», ajoute Jacques Lehn, «nous envoyons chaque année au Liban, aux Messageries du Moyen-Orient, à peu près 650 titres. Différents journaux et magazines que M.Georges Tabet se charge de diffuser ensuite...». Et de souligner: «Même pendant les événements, des représentants d’Hachette continuaient de visiter régulièrement le Liban, jusqu’à trois ou quatre fois par an. Nous avons eu raison», dit-il, «et aujourd’hui, au moment où le pays «repart», nous sommes heureux d’être là».
Créée en 1989, la Fondation Hachette s’est déployée quant à elle dans plusieurs pays. A Beyrouth, elle collabore avec le Collège La Sagesse (Achrafieh) depuis 1995. «Et aujourd’hui, la Fondation multiplie ses actions au Liban», note M.Lehn. «Il s’agit de dons importants d’ouvrages -des bibliothèques entières- que nous faisons de très bon coeur, parce que nous sommes attachés à la francophonie, au livre, et au Liban», ajoute-t-il. «Personnellement, j’y ai vécu il y a trente ans; mes liens avec ce pays sont donc anciens. J’étais professeur, durant deux ans, dans un Collège de Pères Blancs dans la Békaa». Un travail inscrit dans le cadre de la coopération culturelle franco-libanaise.
Jacques Lehn rappelle enfin que «depuis deux ans déjà, la Maison Hachette coédite des livres scolaires — mathématiques et bientôt français — avec la Librairie Antoine. Hachette fournit le matériel pédagogique et s’occupe de mise en page», explique-t-il. «Cependant, pour une meilleure adaptation aux problèmes scolaires locaux, la conception de ces livres est réservée à des enseignants libanais».
Dons de biblios, coproduction, échanges... Hachette agit pour une francophonie meilleure.
Propos recueillis par
Natacha SIKIAS
Directeur général des Editions Hachette, Jacques Lehn est de passage à Beyrouth à l’occasion du Salon «Lire en français et en musique». Une visite qui coïncide également avec deux autres manifestations, auxquelles M.Lehn a assisté, hier, en tant que vice-président de la Fondation Hachette: le lancement de «La Tournée des écoles» et l’inauguration de la «Médiathèque Louis...
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