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Actualités - CHRONOLOGIE

Le président Jiang Zemin reçu aujourd'hui à la Maison-Blanche Accord probable Washington-Pekin sur un arrêt de l'aide nucléaire chinoise à l'Iran


Un accord entre les présidents Bill Clinton et Jiang Zemin, lors de leur sommet d’aujourd’hui à Washington, sur l’arrêt de l’aide chinoise à l’Iran dans le domaine nucléaire apparaissait «probable» hier, a indiqué un responsable américain.
Le sujet, qui fait l’objet d’intenses négociations entre les deux gouvernements depuis plusieurs semaines, devait être de nouveau discuté mardi soir (à l’aube, heure de Beyrouth) lors d’un entretien «informel» à la Maison-Blanche entre les deux chefs d’Etat, précisait-on de même source, ajoutant toutefois que l’annonce officielle ne serait faite que lors du sommet bilatéral officiel.
Les Etats-Unis, qui accusent le régime de Téhéran de chercher à se doter de l’arme nucléaire, veulent que la Chine cesse sa coopération nucléaire avec le programme nucléaire civil iranien.
Comme on lui demandait s’il était possible qu’un accord ne soit pas conclu, le responsable de la Maison-Blanche, qui parlait sous couvert de l’anonymat, a indiqué que cela ne pourrait se produire que «si les deux présidents ne sont pas d’accord avec ce qui a été négocié par leurs représentants».
«En supposant qu’ils soient d’accord, un accord est probable», a-t-il ajouté.
En attendant le sommet, des dissidents chinois en exil et des associations de défense des droits de l’homme se sont mobilisés pour protester contre le sort réservé par Pékin aux contestataires.
Dix-sept dissidents ont exigé hier que Pékin les autorise à retourner dans leur pays. «Nos noms sont sur une liste noire de 49 citoyens chinois qui ne sont pas autorisés à retourner en Chine», a déclaré un journaliste chinois, Liu Binyan, au cours d’une conférence de presse à Washington.
«En nous refusant le droit de retourner dans notre patrie, on nous a privés de notre nationalité et forcés à devenir des réfugiés apatrides», a-t-il ajouté.
Les 17 dissidents comprenaient Wan Juntao, incarcéré pour sa participation dans les manifestations de 1989, et Tong Yi, ancien associé d’un des dissidents les plus connus, Wei Jingsheng, toujours emprisonné en Chine.
Tous, associés à une coalition des plus diverses de critiques du régime de Pékin, appellent le président américain Bill Clinton à promouvoir la cause des droits de l’homme et de la liberté d’expression auprès du dirigeant chinois, mercredi à la Maison-Blanche, lors du sommet entre les deux hommes.
La Chambre des représentants prévoyait dans le même temps une audition sur la question des droits de l’homme en Chine.
«Je ne connais pas un seul défenseur des droits de l’homme qui pense que la Chine peut ou doit être isolée», a déclaré à la presse le directeur d’Amnesty International USA, William Shulz.
Amnesty International, la Campagne internationale pour le Tibet, le groupe syndical AFL-CIO, des chrétiens conservateurs, des écologistes et d’autres groupes prévoient des manifestations mercredi en face de la Maison-Blanche.
Les organisateurs attendent jusqu’à 2.000 manifestants, et une allocution de l’acteur Richard Gere est prévue.
En réponse aux appels de la Chine à limiter ces manifestations, les responsables officiels américains ont souligné que la Constitution américaine garantissait le droit de manifester pacifiquement.
Des dizaines de manifestants ont ainsi hué le président chinois alors qu’il commençait la visite de Williamsburg (Virginie), petite ville reconstituée de l’époque coloniale.
Des moines tibétains prévoient par ailleurs une prière à Philadelphie (Pennsylvanie) pour «purifier» la Cloche de la liberté, après la visite de Jiang Zemin jeudi, et des étudiants ont l’intention de suivre une grève de la faim de 48 heures à Boston (Massachusetts) avant son discours à l’Université de Harvard samedi.
M. Jiang, le premier numéro un chinois à se rendre aux Etats-Unis depuis 1985, est arrivé dimanche à Honolulu (Hawaï) avant de se rendre à Williamsburg, en Virginie. (AFP, Reuter)

Un accord entre les présidents Bill Clinton et Jiang Zemin, lors de leur sommet d’aujourd’hui à Washington, sur l’arrêt de l’aide chinoise à l’Iran dans le domaine nucléaire apparaissait «probable» hier, a indiqué un responsable américain.Le sujet, qui fait l’objet d’intenses négociations entre les deux gouvernements depuis plusieurs semaines, devait être de...