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Actualités - CHRONOLOGIE

Beyrouth n'est pas au courant d'une initiative japonaise en faveur du Liban-sud (photo)

A quelques jours de la visite du premier ministre Rafic Hariri au Japon, le 3 novembre prochain, les responsables du ministère des Affaires étrangères ont indiqué hier que le Liban n’était pas au courant d’une initiative japonaise visant à un retrait israélien au Liban-Sud. Interrogé par «L’Orient-Le Jour» sur l’existence d’une telle initiative, le chef de la diplomatie Farès Boueiz a répondu par la négative.
De son côté, le secrétaire général du palais Bustros Zafer el-Hassan, qui s’est entretenu avec l’ambassadeur du Japon Yasuji Ishikaji, a indiqué qu’«aucune mention» n’a été faite d’une quelconque proposition de médiation japonaise.
Selon le journal israélien Yediot Aharonot cité par l’AFP, le Japon a lancé une proposition qui prévoit un retrait israélien du Liban et des pressions économiques internationales sur la Syrie et le Liban destinées à assurer la sécurité du nord d’Israël.
Selon des diplomates japonais cités par le Yediot, l’armée israélienne se retirerait sans condition de la zone occupée au Liban-Sud.
aussitôt après, le Japon se joindrait aux Etats-Unis et à l’union européenne pour exercer des «pressions économiques et politiques» sur le Liban et la Syrie afin d’empêcher les combattants libanais et palestiniens de lancer des attaques contre Israël à partir du Liban, ont ajouté ces diplomates.
A Beyrouth, M. Ishikaji a, après son entretien au palais Bustros, éludé toutes les questions des journalistes à ce sujet, sans confirmer ni démentir ces informations, et indiqué que la discussion avait porté sur la visite de M. Hariri à Tokyo.
Il a signalé que le Japon soutenait «totalement la résolution 425» du conseil de Sécurité et que les dirigeants de son pays avaient «clairement expliqué leur position» à ce sujet au premier ministre israélien Benjamin Netanyahu au cours de sa visite à Tokyo en août dernier.
M. Ishikaji a néanmoins ajouté que «s’il pouvait continuer à aider à la réactivation du processus de paix, le Japon n’hésiterait pas à le faire».
«Nous avons naturellement beaucoup d’idées et de propositions et nous aidons le peuple palestinien et tous les pays concernés par le processus de paix», a-t-il dit.
A la question de savoir s’il y avait une proposition spécifique au sujet du Liban-Sud, il a répondu: «Notre objectif est le Liban dans son ensemble comme pays souverain».
De sources politiques libanaises, on estime qu’une initiative du type de celle rapportée par le Yediot Aharonot a peu de chances d’aboutir car le Liban, qui aligne son attitude dans le conflit avec Israël sur celle de la Syrie, refuse la dissociation des volets libanais et syrien du processus de paix.
Beyrouth ne pourrait donc conclure un accord avec Israël tant que le gouvernement israélien refuse le principe d’un retrait total du Golan syrien, selon les mêmes sources.

Le 52e anniversaire
de l’ONU

Sur un autre plan, une réception à laquelle l’ensemble du corps diplomatique était convié a été donnée hier au palais Bustros à l’occasion du 52e anniversaire de la création des Nations Unies.
M. Boueiz a prononcé une allocution à cette occasion, exprimant l’attachement du Liban aux principes des Nations Unies. Le coordinateur des activités de l’ONU au Liban Ross Mountain a également pris la parole.
A quelques jours de la visite du premier ministre Rafic Hariri au Japon, le 3 novembre prochain, les responsables du ministère des Affaires étrangères ont indiqué hier que le Liban n’était pas au courant d’une initiative japonaise visant à un retrait israélien au Liban-Sud. Interrogé par «L’Orient-Le Jour» sur l’existence d’une telle initiative, le chef de la...