Le Syndicat des salariés et des employés de Télé-Liban a décidé de décréter une grève générale d’avertissement de 72 heures le 3 novembre prochain pour protester contre une mesure de réduction des salaires que la direction projette de mettre en oeuvre.
Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion extraordinaire présidée hier par M. Elias Abou Rizk, le Conseil du syndicat menace de recourir à l’escalade en décrétant la grève générale au cas où l’administration de Télé-Liban ne revient pas sur sa décision. Une assemblée générale du syndicat est prévue le vendredi 31 octobre pour mettre sur pied un plan d’action. M. Abou Rizk organisera la veille une conférence de presse pour exposer la situation financière de la télévision étatique et les mesures décidées par l’administration.
Le communiqué publié hier précise que les réductions des salaires prévues par le Conseil d’administration atteignent parfois 50%. «Les difficultés de Télé-Liban ne datent pas d’hier, ajoute le syndicat. Il s’agit d’un cumul de problèmes dont l’Etat assume directement la responsabilité. Car c’est lui qui a privé la télévision de son monopole sur tous les canaux jusqu’en 2012 au profit d’autres médias. Télé-Liban a été contrainte de retirer les plaintes déposées contre ces entreprises sans aucune indemnité».
Le syndicat indique qu’«un accord publicitaire inadéquat a été imposé à la télévision étatique qui a aussi été obligée d’adopter une politique de recrutement tous azimuts. L’Etat a toujours hésité à lui fournir l’aide financière qui lui faisait défaut, alors qu’il lui demandait d’être fidèle aux orientations médiatiques officielles sans lui fournir les outils nécessaires pour être compétitive».
«Face à ces difficultés, poursuit le communiqué, l’administration a commencé à priver les salariés de leurs acquis au lieu de se lancer dans une politique de redressement sérieuse et radicale. Elle a ainsi suspendu le paiement des heures supplémentaires et des factures d’hospitalisation. Malgré cela, le syndicat a adopté une attitude responsable afin de garantir le fonctionnement de l’entreprise. Mais voilà que le gagne-pain est maintenant menacé. Le syndicat ne peut plus garder les bras croisés».
Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion extraordinaire présidée hier par M. Elias Abou Rizk, le Conseil du syndicat menace de recourir à l’escalade en décrétant la grève générale au cas où l’administration de Télé-Liban ne revient pas sur sa décision. Une assemblée générale du syndicat est prévue le vendredi 31 octobre pour mettre sur pied un plan d’action. M. Abou Rizk organisera la veille une conférence de presse pour exposer la situation financière de la télévision étatique et les mesures décidées par l’administration.
Le communiqué publié hier précise que les réductions des salaires prévues par le Conseil d’administration atteignent parfois 50%. «Les difficultés de Télé-Liban ne datent pas d’hier, ajoute le syndicat. Il s’agit d’un cumul de problèmes dont l’Etat assume directement la responsabilité. Car c’est lui qui a privé la télévision de son monopole sur tous les canaux jusqu’en 2012 au profit d’autres médias. Télé-Liban a été contrainte de retirer les plaintes déposées contre ces entreprises sans aucune indemnité».
Le syndicat indique qu’«un accord publicitaire inadéquat a été imposé à la télévision étatique qui a aussi été obligée d’adopter une politique de recrutement tous azimuts. L’Etat a toujours hésité à lui fournir l’aide financière qui lui faisait défaut, alors qu’il lui demandait d’être fidèle aux orientations médiatiques officielles sans lui fournir les outils nécessaires pour être compétitive».
«Face à ces difficultés, poursuit le communiqué, l’administration a commencé à priver les salariés de leurs acquis au lieu de se lancer dans une politique de redressement sérieuse et radicale. Elle a ainsi suspendu le paiement des heures supplémentaires et des factures d’hospitalisation. Malgré cela, le syndicat a adopté une attitude responsable afin de garantir le fonctionnement de l’entreprise. Mais voilà que le gagne-pain est maintenant menacé. Le syndicat ne peut plus garder les bras croisés».
Le Syndicat des salariés et des employés de Télé-Liban a décidé de décréter une grève générale d’avertissement de 72 heures le 3 novembre prochain pour protester contre une mesure de réduction des salaires que la direction projette de mettre en oeuvre.Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion extraordinaire présidée hier par M. Elias Abou Rizk, le...
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