«Le Liban, pays de démocratie et de tolérance, se voit actuellement empêché par les circonstances que traverse la région de recouvrer sa souveraineté, et tout le monde est appelé à œuvrer pour atteindre ce but au prix même d’une lutte permanente pour laquelle, comme a dit le président Jacques Chirac, nous devons tous nous mobiliser», a-t-il dit à l’assistance dans le grand amphithéâtre de l’université.
M. Jouanneau était arrivé, pour cette première visite à l’USEK, accompagné de son épouse et de nombreux diplomates.
Il a été accueilli par le recteur de l’université, le père Antoine Khalifé, qui a prononcé un discours de circonstance axé notamment sur les relations privilégiées existant entre l’USEK et le monde universitaire français.
M. Jouanneau s’est, lui aussi, étendu sur ce thème et a insisté sur «le courage d’un tel choix à l’ombre d’une mondialisation qui risque d’occulter tous les particularismes culturels et identitaires des communautés qui se veulent différentes».
Il a indiqué que des projets de coopération entre différents centres universitaires français et l’USEK sont actuellement en gestation.
L’ambassadeur de France a eu aussi un long débat avec les étudiants de l’université qui l’ont longuement interrogé sur les problèmes politiques locaux et régionaux.
M. Jouanneau et ses collaborateurs ont été les hôtes à déjeuner du père recteur.
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