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Actualités - CHRONOLOGIE

Les commissions reportent une nouvelle fois l'étude de l'échelle des salaires "Ce n'est pas au parlement de trouver les sources de financement", déclare Ferzli


«CE N’EST PAS AU PARLEMENT DE TROUVER LES SOURCES DE FINANCEMENT», DÉCLARE FERZLI

«Ce n’est pas au Parlement de trouver les sources de financement de l’échelle des salaires des fonctionnaires du secteur public, mais au gouvernement». Cette phrase lancée par le vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, avant la réunion des commissions parlementaires conjointes hier, suffit à expliquer les raisons pour lesquelles l’examen de cette question a été encore une fois éludé hier place de l’Etoile.

«Le gouvernement doit trouver les moyens de financer cette échelle à condition que les éventuelles nouvelles taxes ne soient pas prélevées au détriment des classes moyennes et démunies», a ajouté M. Ferzli qui s’exprimait avant la réunion des commissions qu’il a présidée en présence du ministre de l’Economie, M. Yassine Jaber, du ministre d’Etat chargé des Finances, M. Fouad Siniora, et de 45 députés.
Les parlementaires ont par ailleurs décidé de former une sous-commission chargée d’examiner le projet visant à exempter du paiement des impôts les institutions relevant des différentes communautés religieuses.
M. Ferzli est arrivé au Parlement à bord de la voiture du premier ministre, M. Rafic Hariri, aux côtés duquel il avait assisté à la cérémonie de pose de la première pierre du nouveau bâtiment de l’Ordre des avocats au Palais de justice.
Répondant aux questions des journalistes, le vice-président de la Chambre a déclaré que le projet de loi sur l’échelle des salaires avait été approuvé par les commissions des Finances et de l’Administration et de la Justice. «S’il est nécessaire d’imposer des taxes sur certains produits, il faut bien étudier les recettes qui pourront être assurées, a-t-il dit. Le Parlement se sent concerné par le fait de satisfaire les revendications de la population. Et cette question est d’autant plus importante qu’elle est liée à la réforme de l’administration, à la réactivation des organes de contrôle et aux modalités de nomination et de licenciement dans le secteur public».
«Le gouvernement affirme qu’il faut trouver des sources de financement parce que l’application de l’échelle des salaires coûte cher, a-t-il encore dit. Eh bien, c’est à lui de trouver les moyens de la financer à condition que les éventuelles nouvelles taxes ne soient pas prélevées au détriment des classes moyennes et démunies».
Arrivé une heure après le début de la réunion, M. Siniora a déclaré que «la question de l’échelle des salaires est très importante. Elle ne peut être tranchée avant d’avoir trouvé les sources de financement. Nous sommes disposés à écouter toutes les propositions. Et le fait que l’échelle ait été approuvée en commission des Finances ne signifie pas que le problème du financement a été résolu».
Les commissions conjointes ont d’autre part formé une sous-commission pour examiner le projet de loi visant à exempter des impôts les institutions relevant des différentes communautés religieuses reconnues dans le pays. Interrogé par «L’Orient-Le Jour», l’auteur du projet, M. Chaker Abou Sleimane, a déclaré que le texte concerne plus particulièrement les communautés chrétiennes, vu que les institutions sunnites sont exemptées depuis l’époque ottomane.
Les commissions ont enfin reporté à une date ultérieure l’examen du projet de loi sur les droits d’auteur.
«CE N’EST PAS AU PARLEMENT DE TROUVER LES SOURCES DE FINANCEMENT», DÉCLARE FERZLI«Ce n’est pas au Parlement de trouver les sources de financement de l’échelle des salaires des fonctionnaires du secteur public, mais au gouvernement». Cette phrase lancée par le vice-président de la Chambre, M. Elie Ferzli, avant la réunion des commissions parlementaires conjointes hier,...