Les Etats-Unis et le Japon sont parvenus à un accord de principe réglant le différend qui les opposait sur les pratiques portuaires de l’Archipel et désamorçant ainsi une confrontation commerciale sérieuse entre les deux premières puissances économiques mondiales.
Ce quasi-accord permet d’éviter l’interdiction d’entrée dans les ports américains des navires marchands des trois grands armateurs nippons décidé jeudi par la Commission fédérale du transport maritime (CFM), ont conjointement annoncé vendredi des responsables des deux pays.
Le sous-secrétaire d’Etat américain Stuart Eizenstat, qui dirige l’équipe de négociateurs pour les Etats-Unis, a annoncé lors d’une conférence de presse «une percée» dans les négociations, en exprimant «l’espoir que les derniers détails d’un accord seront très bientôt réglés», probablement d’ici la fin du week-end.
L’ambassadeur du Japon aux Etats-Unis Kunihiko Saito, a pour sa part déclaré qu’il pensait que les deux pays «avaient réussi à résoudre le différend» mais qu’il restait encore des «détails à régler».
La FMC, une agence indépendante, avait mis en demeure jeudi les trois armateurs battant pavillon japonais — Nippon Yusen K.K., Mitsui O.S.K. Lines et Kawasaki Kisen Kaisha — de payer une amende de près de 4 millions de dollars (100.000 dollars par entrée) sous peine de se voir fermer l’accès aux ports américains.
Les amendes avaient été décidées par la FMC le 4 septembre en réplique à des pratiques portuaires discriminatoires du Japon à l’encontre des cargos étrangers.
M. Eizenstat a également indiqué que la FMC «a été informée des progrès substantiels réalisés» par les négociateurs.
Concession japonaise
Un porte-parole de la FMC a pour sa part dit «qu’aucune décision n’a été jusqu’à présent prise sur le fait d’envoyer ou non l’ordre bloquant l’accès des ports américains aux navires de commerce battant pavillon japonais».
«Nous ne savons simplement pas encore», a affirmé ce porte-parole.
Au cours des négociations de vendredi, le Japon a accepté de simplifier de façon importante le processus d’attribution de permis dans ses ports et est tombé d’accord pour créer une agence indépendante pour surveiller le système portuaire de l’Archipel, a précise M. Eizenstat.
La FMC conteste surtout la pratique des autorités portuaires nippones dites de «consultation préalable» qui contraint tout navire étranger de fret à négocier la moindre modification des procédures portuaires initialement prévues.
Cette querelle portait sur 10 à 11 pour cent des échanges de fret maritime entre les deux pays, soit une vingtaine de milliards de dollars, selon les milieux spécialisés.
Ce quasi-accord permet d’éviter l’interdiction d’entrée dans les ports américains des navires marchands des trois grands armateurs nippons décidé jeudi par la Commission fédérale du transport maritime (CFM), ont conjointement annoncé vendredi des responsables des deux pays.
Le sous-secrétaire d’Etat américain Stuart Eizenstat, qui dirige l’équipe de négociateurs pour les Etats-Unis, a annoncé lors d’une conférence de presse «une percée» dans les négociations, en exprimant «l’espoir que les derniers détails d’un accord seront très bientôt réglés», probablement d’ici la fin du week-end.
L’ambassadeur du Japon aux Etats-Unis Kunihiko Saito, a pour sa part déclaré qu’il pensait que les deux pays «avaient réussi à résoudre le différend» mais qu’il restait encore des «détails à régler».
La FMC, une agence indépendante, avait mis en demeure jeudi les trois armateurs battant pavillon japonais — Nippon Yusen K.K., Mitsui O.S.K. Lines et Kawasaki Kisen Kaisha — de payer une amende de près de 4 millions de dollars (100.000 dollars par entrée) sous peine de se voir fermer l’accès aux ports américains.
Les amendes avaient été décidées par la FMC le 4 septembre en réplique à des pratiques portuaires discriminatoires du Japon à l’encontre des cargos étrangers.
M. Eizenstat a également indiqué que la FMC «a été informée des progrès substantiels réalisés» par les négociateurs.
Concession japonaise
Un porte-parole de la FMC a pour sa part dit «qu’aucune décision n’a été jusqu’à présent prise sur le fait d’envoyer ou non l’ordre bloquant l’accès des ports américains aux navires de commerce battant pavillon japonais».
«Nous ne savons simplement pas encore», a affirmé ce porte-parole.
Au cours des négociations de vendredi, le Japon a accepté de simplifier de façon importante le processus d’attribution de permis dans ses ports et est tombé d’accord pour créer une agence indépendante pour surveiller le système portuaire de l’Archipel, a précise M. Eizenstat.
La FMC conteste surtout la pratique des autorités portuaires nippones dites de «consultation préalable» qui contraint tout navire étranger de fret à négocier la moindre modification des procédures portuaires initialement prévues.
Cette querelle portait sur 10 à 11 pour cent des échanges de fret maritime entre les deux pays, soit une vingtaine de milliards de dollars, selon les milieux spécialisés.
Les Etats-Unis et le Japon sont parvenus à un accord de principe réglant le différend qui les opposait sur les pratiques portuaires de l’Archipel et désamorçant ainsi une confrontation commerciale sérieuse entre les deux premières puissances économiques mondiales.Ce quasi-accord permet d’éviter l’interdiction d’entrée dans les ports américains des navires marchands...
Les plus commentés
Après Bou Saab, Alain Aoun : la démarche de limogeage mise sur les rails
Don européen : suite à la levée de boucliers, Berry et Mikati s’activent
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes