A sa sortie de Bkerké, M. Nawfal a souligné que la polémique dont le pays est le théâtre au sujet de l’annexe numéro 9 du projet de Budget aura des retombées négatives sur la population. «En tant que député, a souligné M. Nawfal, j’invite les Libanais à observer une grève générale pacifique car la situation est catastrophique».
M. Tok a souligné, quant à lui, qu’il était opposé à l’annexe numéro 9. «Les taxes, a-t-il déclaré, sont parfois nécessaires, mais la population n’est pas en mesure de supporter de nouvelles mesures fiscales».
M. Toufic Hindi a déclaré de son côté, à sa sortie de Bkerké, que la polémique actuelle entre les pôles du pouvoir est «la conséquence naturelle de l’absence de liberté de décision, d’une part, et de la non-réalisation de l’entente nationale, d’autre part». «Les Libanais sont désormais en mesure de se gouverner eux-mêmes, a ajouté M. Hindi. Mais les conditions objectives dans lesquelles se trouve le Liban ne permettent pas encore aux Libanais de s’autogouverner. En attendant que la situation s’améliore, la situation ne fera que s’aggraver sur les plans politique et socio-économique».
Quant au président de la CGTL indépendante, M. Abou Rizk, il a déclaré qu’il avait exprimé son appui aux récentes prises de position du patriarche maronite, «notamment en ce qui concerne la concomitance des deux volets syrien et libanais» dans les pourparlers de paix avec Israël. M. Abou Rizk a, d’autre part, affirmé que la crise socio-économique actuelle est «la conséquence des échecs successifs de la politique des gouvernements Hariri».
«Depuis plus de quatre ans, a précisé le leader syndical, nous n’avons cessé de mettre en garde contre les effets néfastes de cette politique, notamment en ce qui concerne l’accroissement de la dette publique et la pratique des contrats de gré à gré.
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