Les poids lourds de l’électronique japonaise ont dévoilé au salon annuel de l’électronique le meilleur des technologies de demain, en particulier les écrans plats pour téléviseur muraux qui font l’objet d’une bataille sans merci pour un marché potentiel considérable
Plusieurs premières mondiales sont dévoilées au public au Japan Electronics Show, dont un lecteur portable pour les nouveaux vidéodisques DVD grande capacité qui permettra de regarder, tranquillement assis dans le train ou l’avion, un film long métrage sur un écran à cristaux liquides (LCD) de 5,8 pouces (14,5 cm) de diagonale.
«Nous pensons qu’il y a un grand marché pour ce nouveau produit. Les utilisateurs pourront regarder leurs films préférés où qu’ils soient, dans un camping-car, leur jardin, en voyage», explique M. Tsuneo Takahashi, un responsable de Panasonic, l’une des marques du géant Matsushita.
La petite merveille, dont la production de masse devrait démarrer l’an prochain pour un prix non précisé, est équipée de deux haut parleurs pour le son stéréo et d’un écran d’une résolution de 290.000 pixels (points lumineux), ce qui donne une qualité d’image saisissante.
L’une des luttes les plus chaudes demeure celle des écrans plats qui préparent la télévision du XXIe siècle, celle qui pourra être accrochée au mur du salon familial.
Deux technologies coexistent et sont parfois mêlées, l’une à cristaux liquides et l’autre à plasma. Les Japonais et dans une moindre mesure les Coréens sont déjà en position de quasi-monopole, l’Europe et les Etats-Unis paraissant nettement distancés.
«Voici la télévision haute définition de vos rêves», proclame le constructeur Sharp, dont une bonne partie du stand au Salon de Tokyo montre au public un prototype d’écran mural de 42 pouces de diagonale développé en commun avec Sony et Philips.
Panasonic, Mutsubishi, NEC et Hitachi présentent leurs propres écrans plats dont l’épaisseur varie entre 8 et 15 cm pour un poids de 20 à 30 kg. NEC présente en avant-première un écran géant de 50 pouces (125 cm) de diagonale, mais sans préciser de prix.
Panasonic est le seul à communiquer un tarif: 1,5 million de yen (12.500 dollars) pour un écran de 42 pouces, somme que seule une très petite minorité de foyers serait en mesure de débourser pour un téléviseur.
«Nous sommes d’avis que le marché potentiel est très large», explique M. Masaji-Ishigaki, ingénieur chez Hitachi. «Nous commencerons l’an prochain à diffuser une série limitée d’écrans pour tester le marché professionnel, avant d’attaquer peut-être en 1999 le marché du grand public», ajoute-t-il.
La concurrence s’avère rude pour faire baisser les coûts, l’objectif prioritaire étant d’arriver à un prix d’environ 10.000 yen (83 dollars) par pouce.
Les prévisions des constructeurs sont convergentes: le marché mondial des téléviseurs muraux de nouvelle génération pourrait atteindre autour de 3 millions d’unités vers l’an 2000.
JVC présente la caméra vidéo numérique de poche la plus petite au monde qui pèse moins de 600 grammes pour 13 cm de haut et 4,9 cm d’épaisseur avec une optique haute définition permettant une résolution de 570.000 pixels.
Cette technologie utilise des microcassettes vidéo qui tiennent facilement dans le creux de la main. Ces caméras (Sony commercialise les siennes depuis plusieurs mois) coûtent toutefois nettement plus cher que les caméras vidéo traditionnelles. Il faut compter au moins 200.000 yen (1.660 dollars).
Plusieurs constructeurs, dont les plus agressifs sont Casio, Sanyo et Kyocera, s’affrontent pour les appareils photos numériques qui permettent de stocker des images sur de minuscules disques magnétiques.
Ces images, d’une définition variable selon le degré de compression des données choisi, peuvent être imprimées sur papier, montrées sur un écran de télévision, gravées sur un CD-ROM ou être expédiées par téléphone vers un ordinateur équipé d’un modem ou sur le réseau internet, permettant ainsi à l’utilisateur de bénéficier de toutes les ouvertures du multimédia. (AFP)
Plusieurs premières mondiales sont dévoilées au public au Japan Electronics Show, dont un lecteur portable pour les nouveaux vidéodisques DVD grande capacité qui permettra de regarder, tranquillement assis dans le train ou l’avion, un film long métrage sur un écran à cristaux liquides (LCD) de 5,8 pouces (14,5 cm) de diagonale.
«Nous pensons qu’il y a un grand marché pour ce nouveau produit. Les utilisateurs pourront regarder leurs films préférés où qu’ils soient, dans un camping-car, leur jardin, en voyage», explique M. Tsuneo Takahashi, un responsable de Panasonic, l’une des marques du géant Matsushita.
La petite merveille, dont la production de masse devrait démarrer l’an prochain pour un prix non précisé, est équipée de deux haut parleurs pour le son stéréo et d’un écran d’une résolution de 290.000 pixels (points lumineux), ce qui donne une qualité d’image saisissante.
L’une des luttes les plus chaudes demeure celle des écrans plats qui préparent la télévision du XXIe siècle, celle qui pourra être accrochée au mur du salon familial.
Deux technologies coexistent et sont parfois mêlées, l’une à cristaux liquides et l’autre à plasma. Les Japonais et dans une moindre mesure les Coréens sont déjà en position de quasi-monopole, l’Europe et les Etats-Unis paraissant nettement distancés.
«Voici la télévision haute définition de vos rêves», proclame le constructeur Sharp, dont une bonne partie du stand au Salon de Tokyo montre au public un prototype d’écran mural de 42 pouces de diagonale développé en commun avec Sony et Philips.
Panasonic, Mutsubishi, NEC et Hitachi présentent leurs propres écrans plats dont l’épaisseur varie entre 8 et 15 cm pour un poids de 20 à 30 kg. NEC présente en avant-première un écran géant de 50 pouces (125 cm) de diagonale, mais sans préciser de prix.
Panasonic est le seul à communiquer un tarif: 1,5 million de yen (12.500 dollars) pour un écran de 42 pouces, somme que seule une très petite minorité de foyers serait en mesure de débourser pour un téléviseur.
«Nous sommes d’avis que le marché potentiel est très large», explique M. Masaji-Ishigaki, ingénieur chez Hitachi. «Nous commencerons l’an prochain à diffuser une série limitée d’écrans pour tester le marché professionnel, avant d’attaquer peut-être en 1999 le marché du grand public», ajoute-t-il.
La concurrence s’avère rude pour faire baisser les coûts, l’objectif prioritaire étant d’arriver à un prix d’environ 10.000 yen (83 dollars) par pouce.
Les prévisions des constructeurs sont convergentes: le marché mondial des téléviseurs muraux de nouvelle génération pourrait atteindre autour de 3 millions d’unités vers l’an 2000.
JVC présente la caméra vidéo numérique de poche la plus petite au monde qui pèse moins de 600 grammes pour 13 cm de haut et 4,9 cm d’épaisseur avec une optique haute définition permettant une résolution de 570.000 pixels.
Cette technologie utilise des microcassettes vidéo qui tiennent facilement dans le creux de la main. Ces caméras (Sony commercialise les siennes depuis plusieurs mois) coûtent toutefois nettement plus cher que les caméras vidéo traditionnelles. Il faut compter au moins 200.000 yen (1.660 dollars).
Plusieurs constructeurs, dont les plus agressifs sont Casio, Sanyo et Kyocera, s’affrontent pour les appareils photos numériques qui permettent de stocker des images sur de minuscules disques magnétiques.
Ces images, d’une définition variable selon le degré de compression des données choisi, peuvent être imprimées sur papier, montrées sur un écran de télévision, gravées sur un CD-ROM ou être expédiées par téléphone vers un ordinateur équipé d’un modem ou sur le réseau internet, permettant ainsi à l’utilisateur de bénéficier de toutes les ouvertures du multimédia. (AFP)
Les poids lourds de l’électronique japonaise ont dévoilé au salon annuel de l’électronique le meilleur des technologies de demain, en particulier les écrans plats pour téléviseur muraux qui font l’objet d’une bataille sans merci pour un marché potentiel considérablePlusieurs premières mondiales sont dévoilées au public au Japan Electronics Show, dont un lecteur...
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