Jacques Chirac a déclaré que les sommets annuels France - Allemagne - Russie n’avaient pour seul objectif que de conforter la paix, le progrès et l’ouverture de l’Europe de l’après-Yalta.
Au cours de la conférence de presse de clôture du sommet du Conseil de l’Europe de Strasbourg, le chef de l’Etat français a souligné que ces réunions tripartites ne devaient pas être interprétées comme la naissance d’un nouveau «directoire».
Il a également démenti que ces sommets puissent constituer une menace pour les pays d’Europe centrale et orientale ou poser des problèmes diplomatiques avec la Grande-Bretagne.
«Ça ne menace
personne»
«Ça ne passera pas pour un directoire car ce n’est pas du tout dans cet esprit que sont prévues ces rencontres», a-t-il dit.
«On ne peut pas ne pas tirer les conséquences de l’effacement de la fracture de Yalta et on ne peut pas envisager une architecture européenne de défense d’une Europe en paix, s’il n’y a pas un lien fort entre cette grande puissance qu’est la Russie et l’Europe», a-t-il précisé. «C’est simplement pour apporter notre contribution à cet effort que nous avons décidé de nous voir plus régulièrement».
En réponse à une question sur la réaction des pays d’Europe centrale, le chef de l’Etat français a rappelé que «trois déjà ont vocation à entrer dans le système de sécurité» et qu’il ferait tout pour que «ce système s’étende au moins à deux pays supplémentaires dès 1999, la Roumanie et la Slovénie».
«Quel est l’intérêt de ces pays? C’est naturellement la sécurité et la paix. Quel est l’intérêt d’un contact permanent entre la Russie, la France et l’Allemagne? C’est précisément de faire en sorte que la paix soit en permanence confortée», a-t-il enchaîné.
«Je ne vois pas en quoi cette initiative pourrait menacer, bien au contraire, les pays de l’Europe centrale et orientale».
Et en réponse à une autre question sur le fait que la Grande-Bretagne n’ait pas été invitée, il a jugé que le problème n’était «pas une question d’invitation». (Reuter)
Au cours de la conférence de presse de clôture du sommet du Conseil de l’Europe de Strasbourg, le chef de l’Etat français a souligné que ces réunions tripartites ne devaient pas être interprétées comme la naissance d’un nouveau «directoire».
Il a également démenti que ces sommets puissent constituer une menace pour les pays d’Europe centrale et orientale ou poser des problèmes diplomatiques avec la Grande-Bretagne.
«Ça ne menace
personne»
«Ça ne passera pas pour un directoire car ce n’est pas du tout dans cet esprit que sont prévues ces rencontres», a-t-il dit.
«On ne peut pas ne pas tirer les conséquences de l’effacement de la fracture de Yalta et on ne peut pas envisager une architecture européenne de défense d’une Europe en paix, s’il n’y a pas un lien fort entre cette grande puissance qu’est la Russie et l’Europe», a-t-il précisé. «C’est simplement pour apporter notre contribution à cet effort que nous avons décidé de nous voir plus régulièrement».
En réponse à une question sur la réaction des pays d’Europe centrale, le chef de l’Etat français a rappelé que «trois déjà ont vocation à entrer dans le système de sécurité» et qu’il ferait tout pour que «ce système s’étende au moins à deux pays supplémentaires dès 1999, la Roumanie et la Slovénie».
«Quel est l’intérêt de ces pays? C’est naturellement la sécurité et la paix. Quel est l’intérêt d’un contact permanent entre la Russie, la France et l’Allemagne? C’est précisément de faire en sorte que la paix soit en permanence confortée», a-t-il enchaîné.
«Je ne vois pas en quoi cette initiative pourrait menacer, bien au contraire, les pays de l’Europe centrale et orientale».
Et en réponse à une autre question sur le fait que la Grande-Bretagne n’ait pas été invitée, il a jugé que le problème n’était «pas une question d’invitation». (Reuter)
Jacques Chirac a déclaré que les sommets annuels France - Allemagne - Russie n’avaient pour seul objectif que de conforter la paix, le progrès et l’ouverture de l’Europe de l’après-Yalta.Au cours de la conférence de presse de clôture du sommet du Conseil de l’Europe de Strasbourg, le chef de l’Etat français a souligné que ces réunions tripartites ne devaient pas...
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