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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

A l'occasion du septième anniversaire de son éviction du pouvoir Aoun : la prise en otage du Liban, un fléau pour la Syrie

Le général Michel Aoun a consacré hier le message hebdomadaire qu’il publie sur Internet au septième anniversaire de son éviction du pouvoir, le 13 octobre 1990. Il a mis à profit cette commémoration pour condamner à nouveau les accords de Taëf, qui ont mis fin à la guerre et inauguré la IIe République.
«Il y a sept ans ces jours-ci, se déroulait au Liban la plus grande opération de piraterie internationale et régionale. Alors que le monde entier se coalisait au sein de la plus grande alliance des temps modernes sous le slogan de la libération du Koweit de l’occupation irakienne, le feu vert était donné à la Syrie pour occuper le Liban», rappelle l’ancien chef du gouvernement de militaire.
«A cette occasion, les marionnettes libanaises jouèrent leur rôle traditionnel en assurant à l’étranger la couverture dont il avait besoin et en se vantant dans le même temps d’être les maîtresses de la décision», relève-t-il.
«Mais la capitulation est-elle un acte de libre décision», s’interroge le général. «De l’accord du Caire (1969) à celui de Taëf (1989) en passant par les divers documents sur l’entente nationale et l’accord sur la Force de dissuasion arabe (1976), tout a concouru vers la chute finale et la disparition du Liban politique», estime-t-il.
«La Syrie ne sera pas épargnée par les conséquences de tous ces accords trompeurs. La prise en otage du Liban constituera un fléau autant pour elle que pour lui-même et ne l’aidera nullement à recouvrer son droit là où elle estime qu’il se trouve», ajoute l’ancien premier ministre, qui estime ainsi, contrairement à une opinion répandue, que l’influence syrienne dans le pays des Cèdres n’est pas un atout pour Damas face à Israël.
Revenant au «crime» du 13 octobre 1990, le général souligne que «le pire, c’est que ses héros continuent à tromper les gens en prétendant que Taëf était bon mais que son application était mauvaise».
«Ceux dont le courage a manqué pour affronter les grands maux de Taëf ne doivent pas se cacher derrière son peu de bien», conclut-il en parodiant une célèbre épitaphe dédiée au cardinal Jules Mazarin.
l A l’occasion du 13 octobre, le coordinateur général du Congrès national libanais (CNL, aouniste) Nadim Lteif tiendra une conférence de presse lundi à 11 heures à son bureau, rue Saint Jean, à Jdeidé, selon un communiqué du CNL.
Le général Michel Aoun a consacré hier le message hebdomadaire qu’il publie sur Internet au septième anniversaire de son éviction du pouvoir, le 13 octobre 1990. Il a mis à profit cette commémoration pour condamner à nouveau les accords de Taëf, qui ont mis fin à la guerre et inauguré la IIe République.«Il y a sept ans ces jours-ci, se déroulait au Liban la plus grande...